Actualités - CHRONOLOGIE
Cyclone Mitch - Aide de la France au Honduras, au Nicaragua et au Salvador Marathon humanitaire de Chirac en Amérique centrale
le 18 novembre 1998 à 00h00
Après le Guatemala, Jacques Chirac a effectué lundi un tour dans les trois autres pays d’Amérique centrale ravagés par le cyclone Mitch, Honduras, Nicaragua et Salvador auxquels il a promis l’aide de la France. Accompagné des ministres des Transports, Jean-Claude Gayssot, et de la Coopération, Charles Josselin, il a rencontré les chefs d’État de ces trois pays, à Tegucigalpa, Managua et San Salvador. En fait, c’est la communauté internationale qui semblait s’être donnée rendez-vous au chevet de ces pays meurtris qui comptent quelque 25 000 morts ou disparus et des centaines de milliers de sinistrés depuis le passage de l’ouragan, fin octobre. Hillary Clinton a effectué le même périple au cours de la journée, rendant visite aux militaires américains sur le terrain. Jacques Chirac s’est entretenu quelques minutes avec l’épouse du président américain dans les salons de l’aéroport de Managua. Auparavant, au cours d’une conférence de presse en présence du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, Jacques Chirac a rappelé qu’il militerait «pour appuyer un traitement aussi favorable que possible de la dette multilatérale». Le directeur général s’est dit «heureux de voir que le président français a donné l’exemple de l’abandon des créances» bilatérales et a souhaité qu’il soit suivi par d’autres. Il a estimé que le Nicaragua était éligible à l’annulation de 80% de la dette multilatérale traitée au sein du Club de Paris Solidarité et aide internationale À chaque étape, lors de sa tournée, Jacques Chirac a présenté à ses homologues les propositions qu’il avait formulées la veille à Guatemala pour, au-delà de l’action humanitaire d’urgence, venir en aide plus durablement à l’Amérique centrale, à travers l’allègement de la dette et l’aide à la reconstruction. Dans la capitale, Tegucigalpa, où la crue de la rivière Choluteca et les coulées de boue ont provoqué d’impressionnants dégâts, il a visité en compagnie de son homologue Carlos Roberto Flores, le quartier dévasté de la Primavera. Dans la boue et les gravats, il a pu constater l’étendue des dégâts et saluer les équipes de secours françaises qui travaillent au déblaiement et encadrent de jeunes Honduriens. Dans le quartier de Nueva Esperanza, il a visité un hôpital de campagne tenu par le SAMU. Jacques Chirac a été accueilli comme un héros par les habitants de Tegucigalpa qui, tout le long de son passage, agitaient des drapeaux aux couleurs de la France, en criant «merci» ou «vive la France». Le président français a répondu à cet enthousiasme en lançant à la ronde des «Hola», en serrant des mains et en embrassant les enfants. À Managua, Jacques Chirac et son homologue nicaraguayen Arnoldo Aleman se sont rendus à Tipitapa, au bord du lac de Managua, où la France tient un centre de distribution de vivres pour les nombreux réfugiés Chirac a estimé que sa présence au même moment que le patron du FMI était «un bon signe pour le Nicaragua», en observant que l’arrivée de «la première dame des États-Unis» permettait de dire que «le Nicaragua avait toutes les raisons de ne pas être inquiet». La dernière étape de Jacques Chirac l’a conduit à San Salvador, où il s’est entretenu avec le président Armando Calderon dans un salon de l’aéroport. Au cours de sa tournée dans les quatre pays sinistrés par Mitch, le président français a développé ses propositions en faveur d’«une solidarité internationale» accrue en cas de catastrophe. Chirac a exposé lundi sa proposition, à laquelle ses interlocuteurs ont apporté leur soutien, d’une grande conférence sur la reconstruction de l’Amérique centrale afin de rendre plus efficace l’aide à la reconstruction des infrastructures économiques et sociales.
Après le Guatemala, Jacques Chirac a effectué lundi un tour dans les trois autres pays d’Amérique centrale ravagés par le cyclone Mitch, Honduras, Nicaragua et Salvador auxquels il a promis l’aide de la France. Accompagné des ministres des Transports, Jean-Claude Gayssot, et de la Coopération, Charles Josselin, il a rencontré les chefs d’État de ces trois pays, à Tegucigalpa, Managua et San Salvador. En fait, c’est la communauté internationale qui semblait s’être donnée rendez-vous au chevet de ces pays meurtris qui comptent quelque 25 000 morts ou disparus et des centaines de milliers de sinistrés depuis le passage de l’ouragan, fin octobre. Hillary Clinton a effectué le même périple au cours de la journée, rendant visite aux militaires américains sur le terrain. Jacques Chirac s’est entretenu quelques...