Actualités - CHRONOLOGIE
Des parlementaires avaient invité le chef du PKK (photo)
le 18 novembre 1998 à 00h00
Le Parti des travailleurs du Kurdistan avait préparé soigneusement l’arrivée de son chef Abdullah Öcalan en Italie, en s’appuyant sur le soutien d’élus de gauche qui lui avaient envoyé une invitation, ont indiqué la presse italienne et des sources politiques et kurdes à Rome. La première étape est survenue le 1er octobre quand le «Parlement kurde en exil» s’est réuni dans une salle annexe de la Chambre des députés italienne, en présence d’une trentaine de députés de divers partis, parmi lesquels celui qui allait devenir, le 21 octobre, ministre de la Justice du gouvernement D’Alema, le communiste Oliviero Diliberto. Les responsables kurdes présents ont alors contacté leur chef affirmant qu’en Italie une ouverture existait en sa faveur et en faveur du PKK. Selon la presse italienne, quelques parlementaires italiens auraient pris alors contact directement avec lui. Ces contacts auraient abouti à ce qu’Abdullah Öcalan, en difficulté sur le terrain militaire, se déclare prêt à faire, au cas où il viendrait à Rome, des gestes d’ouverture politique, comme celui, accompli lundi, de condamner le terrorisme même dans les cas où «il émane du PKK». Le 4 novembre, le sénateur vert Stefano Bocco se serait fait l’intermédiaire du Front de libération kurde (ERNK), branche politique du PKK, auprès de ses amis parlementaires sympathisants de la cause: une cinquantaine de parlementaires ont signé alors une lettre contenant une invitation à Abdullah Öcalan à venir en Italie. «Nous exprimons à Abdullah Öcalan, déclare cette lettre citée par le quotidien Il Messaggero, notre solidarité pour les attentats et les menaces à son encontre et nous protestons contre la tentative de criminaliser au niveau international le leader d’une lutte populaire de millions de personnes. Nous proposons l’Italie comme siège et garante d’un dialogue pour la paix, en vue duquel nous invitons le président du PKK à venir visiter l’Italie». Selon la presse, M. Öcalan a alors décidé de quitter Moscou pour Rome où il est arrivé jeudi dernier. Selon des sources kurdes, il ne s’attendait pas à être arrêté. Depuis son transfert dans une structure médicale de la région de Rome, il bénéficie, bien qu’en état d’arrestation, d’un aménagement de ses conditions de détention : ainsi il peut recevoir des dirigeants de son mouvement et diffuser des déclarations.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan avait préparé soigneusement l’arrivée de son chef Abdullah Öcalan en Italie, en s’appuyant sur le soutien d’élus de gauche qui lui avaient envoyé une invitation, ont indiqué la presse italienne et des sources politiques et kurdes à Rome. La première étape est survenue le 1er octobre quand le «Parlement kurde en exil» s’est réuni dans une salle annexe de la Chambre des députés italienne, en présence d’une trentaine de députés de divers partis, parmi lesquels celui qui allait devenir, le 21 octobre, ministre de la Justice du gouvernement D’Alema, le communiste Oliviero Diliberto. Les responsables kurdes présents ont alors contacté leur chef affirmant qu’en Italie une ouverture existait en sa faveur et en faveur du PKK. Selon la presse italienne, quelques...
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