Les dirigeants de quatorze grands clubs européens, réunis à Madrid, ont condamné mardi la décision de l’Union européenne de football (UEFA) de donner match perdu à la Fiorentina, après l’incident en 16es finale retour de la Coupe de l’UEFA contre les Grasshopper Zurich. «L’action d’un vandale est un acte de terrorisme. La Fiorentina ne mérite pas cette sanction», a ainsi déclaré le vice-président du Milan AC Adriano Galliani, évoquant l’explosion d’un pétard lancé à la mi-temps des tribunes et qui avait blessé au genou le quatrième arbitre du match, le 3 novembre à Salerne (sud de l’Italie). «Le résultat sportif doit toujours être préservé. Ce qui arrive sur le terrain est une chose et ce qui se passe dans les tribunes est tout à fait différent», a poursuivi M. Galliani, qui s’exprimait lors de la conférence de presse après la réunion de 14 dirigeants européens. La commission d’appel de l’UEFA a confirmé dimanche soir à Genève que la Fiorentina avait définitivement match perdu (3-0), ce qui entraîne l’élimination de l’équipe florentine victorieuse (2-0) à l’aller à Zurich. La Fiorentina jouait à Salerne car son terrain était suspendu par l’UEFA, en raison d’incidents dans les tribunes survenus en 1997 lors de la demi-finale de la Coupe des coupes contre Barcelone. Les quatorze grands clubs européens ont critiqué la sanction contre la Fiorentina pendant une réunion où ils se sont constitués en «groupe permanent» pour négocier avec l’UEFA la renégociation des droits TV en perspective d’une réforme des coupes d’Europe.
Les dirigeants de quatorze grands clubs européens, réunis à Madrid, ont condamné mardi la décision de l’Union européenne de football (UEFA) de donner match perdu à la Fiorentina, après l’incident en 16es finale retour de la Coupe de l’UEFA contre les Grasshopper Zurich. «L’action d’un vandale est un acte de terrorisme. La Fiorentina ne mérite pas cette sanction», a ainsi déclaré le vice-président du Milan AC Adriano Galliani, évoquant l’explosion d’un pétard lancé à la mi-temps des tribunes et qui avait blessé au genou le quatrième arbitre du match, le 3 novembre à Salerne (sud de l’Italie). «Le résultat sportif doit toujours être préservé. Ce qui arrive sur le terrain est une chose et ce qui se passe dans les tribunes est tout à fait différent», a poursuivi M. Galliani, qui s’exprimait lors...