Actualités - CHRONOLOGIE
Criminalité La petite Fatmé raconte sa descente aux enfers (photo)
le 18 novembre 1998 à 00h00
Akkar, entourée de ses parents et de quelques poupées ramenées avec elle de l’hôpital, la petite Fatmé Jassem a confié à notre correspondant Michel Hallak les détails de sa descente aux enfers. Etendue sur un matelas, dans un coin de la pièce principale de la maison de ses parents, la petite Fatmé raconte l’horreur vécue au domicile de ses employeurs à Tripoli, le pied encore entouré des bandages suite à l’amputation de ses orteils. Elle raconte ses chaînes, la corde qui la liait au lit, s’enfonçant dans ses chairs meurtries, la brûlure des cigarettes sur son corps ainsi que les scènes que, par honte, elle se refuse de détailler. Les premiers quinze jours de son séjour à Tripoli chez ses employeurs, raconte Fatmé, se sont bien passés, car elle n’avait à s’occuper que du bébé Aya et du nettoyage de la cuisine. C’est ensuite que les mauvais traitements ont débuté. Fatmé se rappelle la première «correction» qui lui a été infligée. Après lui avoir lié les mains, Hanane Yehia lui enfonce la tête sous un oreiller et la frappe jusqu’au sang. Fatiguée de l’avoir tellement battue, elle se repose un peu, puis la frappe de plus belle. Ce «traitement» devait durer cinq jours consécutifs. La nuit, elle enchaînait Fatmé au lit, de peur qu’elle ne s’échappe. Parfois, ajoute Fatmé, Hanane la laissait toute la journée nue, et ne lui permettait de s’habiller qu’au retour de son mari qui, lui aussi, la frappait très souvent. C’était ensuite le tour des brûlures de cigarettes et autres moyens de torture sadiques. Et le cycle infernal reprenait dès le lendemain.
Akkar, entourée de ses parents et de quelques poupées ramenées avec elle de l’hôpital, la petite Fatmé Jassem a confié à notre correspondant Michel Hallak les détails de sa descente aux enfers. Etendue sur un matelas, dans un coin de la pièce principale de la maison de ses parents, la petite Fatmé raconte l’horreur vécue au domicile de ses employeurs à Tripoli, le pied encore entouré des bandages suite à l’amputation de ses orteils. Elle raconte ses chaînes, la corde qui la liait au lit, s’enfonçant dans ses chairs meurtries, la brûlure des cigarettes sur son corps ainsi que les scènes que, par honte, elle se refuse de détailler. Les premiers quinze jours de son séjour à Tripoli chez ses employeurs, raconte Fatmé, se sont bien passés, car elle n’avait à s’occuper que du bébé Aya et du nettoyage de la...
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