Actualités - CHRONOLOGIE
Le Pentagone avait prévu 10.000 morts
le 17 novembre 1998 à 00h00
Les plus haut responsables américains ont été divisés quant au projet de raids aériens sur l’Irak dont le Pentagone avait chiffré qu’ils se solderaient pas la mort d’environ 10 000 Irakiens dès le premier assaut, écrit lundi le Washington Post. Le secrétaire d’État, Madeleine Albright, le secrétaire à la Défense William Perry, et le chef de l’état-major interarmes William Shelton étaient favorables à une première attaque même après que ne parviennent les informations révélant que Bagdad acceptait de coopérer à nouveau avec l’Onu, ajoute le Post citant des sources de l’administration. En revanche, le conseiller pour la sécurité nationale Sandy Berger était, lui, partisan de suspendre l’attaque, précise le Post. Les partisans d’une action contre Bagdad estimaient que M. Clinton pouvait donner son feu vert à une première journée de bombardements tout en étudiant la proposition de l’Irak, puis décider de les stopper si l’offre était jugée acceptable, poursuit ce journal. M. Clinton a toutefois craint un renversement de l’opinion internationale contre les États-Unis si ces frappes militaires faisaient en Irak de nombreuses victimes.
Les plus haut responsables américains ont été divisés quant au projet de raids aériens sur l’Irak dont le Pentagone avait chiffré qu’ils se solderaient pas la mort d’environ 10 000 Irakiens dès le premier assaut, écrit lundi le Washington Post. Le secrétaire d’État, Madeleine Albright, le secrétaire à la Défense William Perry, et le chef de l’état-major interarmes William Shelton étaient favorables à une première attaque même après que ne parviennent les informations révélant que Bagdad acceptait de coopérer à nouveau avec l’Onu, ajoute le Post citant des sources de l’administration. En revanche, le conseiller pour la sécurité nationale Sandy Berger était, lui, partisan de suspendre l’attaque, précise le Post. Les partisans d’une action contre Bagdad estimaient que M. Clinton pouvait donner...
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