Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Désarmement - Dialogue intensif avec Israël et l'Egypte sur le sujet Objectif de l'OIAC : bannir les armes chimiques du Proche-Orient

Le directeur général de l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), le Brésilien José Bustani, a appelé lundi la communauté internationale à faire pression sur les pays du Proche-Orient afin qu’ils bannissent ces armes de leurs arsenaux. «L’universalité est l’un des aspects les plus importants de notre travail. J’essaie de concentrer tous mes efforts pour amener dans notre giron les pays appartenant à des régions très sensibles comme le Proche-Orient», a déclaré M. Bustani à des journalistes au siège de l’OIAC à La Haye. «J’ai besoin de l’appui des pays qui ont leur mot à dire dans la région», a-t-il ajouté, citant notamment «les États-Unis, qui ont un dialogue intensif avec Israël et l’Égypte». Le directeur général de l’OIAC s’exprimait en marge de la 3e session de la conférence des États membres de l’organisation, qui s’est ouverte lundi dans la capitale administrative des Pays-Bas. Se voulant «optimiste», M. Bustani a émis l’espoir «qu’une percée sera possible dans les mois à venir». «Car je ne crois pas que nous puissions nous reposer sur nos lauriers tant que nous n’aurons pas amené le Moyen-Orient dans notre giron», a-t-il estimé. Interrogé sur le cas particulier de l’Irak, le directeur de l’OIAC a estimé que Bagdad «devrait être fermement encouragé à rallier la convention de l’OIAC». «J’ai rencontré l’ambassadeur irakien aux Nations unies et j’ai insisté sur la nécessité pour l’Irak d’agir, car à long terme, même une fois que l’Unscom aura terminé son travail, un contrôle devra être exercé par quelqu’un, et ce quelqu’un, c’est l’OIAC», a-t-il ajouté. La convention de l’OIAC, en vigueur depuis le 29 avril 1997, interdit le développement, la production, le stockage et l’usage d’armes chimiques et oblige les États membres à accepter l’inspection et la destruction des stocks. A ce jour, elle a été signée par 168 membres des Nations unies, dont 121 ont déjà ratifié le texte. Parmi ces derniers figurent les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Chine). La Corée du Nord, l’Irak, Israël, la Syrie et la Libye sont les principaux pays non signataires. Tripoli a toutefois fait acte de présence à l’ouverture de la 3e session de la conférence des États membres, en tant qu’observateur. José Bustani a par ailleurs critiqué lundi les obstructions des Américains à l’inspection de leur industrie chimique, «contre l’esprit de la Convention». «Ce mécanisme doit être accepté par tous. Il est très décevant qu’il soit remis en cause par les États-Unis», a-t-il déclaré.
Le directeur général de l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), le Brésilien José Bustani, a appelé lundi la communauté internationale à faire pression sur les pays du Proche-Orient afin qu’ils bannissent ces armes de leurs arsenaux. «L’universalité est l’un des aspects les plus importants de notre travail. J’essaie de concentrer tous mes efforts pour amener dans notre giron les pays appartenant à des régions très sensibles comme le Proche-Orient», a déclaré M. Bustani à des journalistes au siège de l’OIAC à La Haye. «J’ai besoin de l’appui des pays qui ont leur mot à dire dans la région», a-t-il ajouté, citant notamment «les États-Unis, qui ont un dialogue intensif avec Israël et l’Égypte». Le directeur général de l’OIAC s’exprimait en marge de...