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Actualités - CHRONOLOGIE

Espionnage - Un appel devant la Cour Suprême pourrait bloquer le processus L'affaire Pollard compromet la libération des prisonniers palestiniens

L’espion juif américain Jonathan Pollard a fait appel lundi à la Cour suprême d’Israël pour empêcher la libération de prisonniers palestiniens tant qu’il continuerait à être détenu aux États-Unis, a indiqué la radio militaire. Dans cet appel, il affirme que le gouvernement de M. Benjamin Netanyahu lui a promis de ne pas libérer des détenus palestiniens dans le cadre de l’accord de Wye Plantation s’il n’était pas lui-même libéré, a ajouté la radio. Un responsable de la Cour suprême a indiqué à la presse que la requête de Jonathan Pollard avait bien été reçue et qu’elle serait étudiée au cours des deux prochains jours. Mme Esther Pollard a confirmé que son mari avait fait appel à la Cour suprême et qu’il avait reçu «des promesses claires sur ce point de Danny Naveh», secrétaire général du gouvernement. Elle a ajouté que le gouvernement israélien devait agir rapidement car «mon mari est en danger de mort». M. Pollard est un juif américain de 43 ans, emprisonné depuis 13 ans aux États-Unis où il a été condamné à la perpétuité pour espionnage au profit d’Israël. L’accord de Wye Plantation signé le mois dernier prévoit la libération de 750 Palestiniens détenus en Israël sur une période de trois mois. Un premier contingent de 250 détenus devrait être relâché cette semaine. M. Naveh, un proche collaborateur de M. Netanyahu, ainsi que plusieurs ministres ont rendu visite à Jonathan Pollard dans sa prison aux États-Unis. Ce dernier a obtenu il y a quelques mois la nationalité israélienne. Le bureau du Premier ministre, cité par la radio, a indiqué lundi que Jonathan Pollard devait s’adresser au président américain Bill Clinton qui «n’a pas respecté sa promesse de le libérer dans le cadre de l’accord de Wye Plantation». Jonathan Pollard a accusé récemment Israël de l’avoir «trahi» et s’en est pris à l’agence de renseignements américaine CIA. «La CIA est une organisation corrompue et antisémite et j’ai du mal à croire qu’elle puisse garantir la sécurité d’Israël» dans les arrangements sécuritaires israélo-palestiniens prévus par l’accord de Wye Plantation, avait-il affirmé. Israël réclame en vain la libération de cet espion depuis des années. M. Netanyahu a essayé d’obtenir son élargissement comme condition à la signature de l’accord de Wye Plantation. Il y a finalement renoncé, non sans cependant obtenir un engagement public de M. Clinton de «réexaminer» le dossier. Mais le conseiller pour la sécurité nationale américaine, M. Sandy Berger, avait affirmé par la suite que M. Clinton n’avait pas promis la libération de Jonathan Pollard. Selon le New York Times, le chef de la CIA, George Tenet, a menacé de démissionner si Jonathan Pollard était relâché.
L’espion juif américain Jonathan Pollard a fait appel lundi à la Cour suprême d’Israël pour empêcher la libération de prisonniers palestiniens tant qu’il continuerait à être détenu aux États-Unis, a indiqué la radio militaire. Dans cet appel, il affirme que le gouvernement de M. Benjamin Netanyahu lui a promis de ne pas libérer des détenus palestiniens dans le cadre de l’accord de Wye Plantation s’il n’était pas lui-même libéré, a ajouté la radio. Un responsable de la Cour suprême a indiqué à la presse que la requête de Jonathan Pollard avait bien été reçue et qu’elle serait étudiée au cours des deux prochains jours. Mme Esther Pollard a confirmé que son mari avait fait appel à la Cour suprême et qu’il avait reçu «des promesses claires sur ce point de Danny Naveh», secrétaire général...