Coupe de l'UEFA La Fiorentina déboutée, Grasshopper adversaire de Bordeaux

Le club suisse des Grasshopper de Zurich sera bien le prochain adversaire des Girondins de Bordeaux en 8e de finale de la Coupe de l’UEFA, les 24 novembre et 8 décembre, avec match retour à Bordeaux, a confirmé dimanche soir la commission d’appel de l’Union européenne de football (UEFA). L’équipe italienne de la Fiorentina, par ailleurs en tête du championnat d’Italie, a eu définitivement match perdu (sur le score de 3-0) pour son 16e de finale retour de la Coupe de l’UEFA contre les Grasshopper Zurich, a annoncé la commission d’appel. Comme les Italiens avaient gagné seulement 2-0 le match aller en Suisse, ils sont donc définitivement éliminés. Le match retour, qui se disputait à Salerne car le terrain de Florence était suspendu, avait été arrêté alors que les deux équipes regagnaient les vestiaires à la mi-temps à la suite de l’explosion d’un gros pétard qui avait blessé le quatrième arbitre, le Belge Philippe Flament, admis 24 heures à l’hôpital avec une blessure à un genou et en état de choc. «Compte tenu du principe de responsabilité du fait que les contrôles de sécurité aux entrées du stade ont été jugés insuffisants et des antécédents du club italien et la gravité de l’incident, l’instance d’appel a estimé qu’elle ne pouvait que confirmer l’exclusion de la Coupe de l’UEFA pour cette saison». La commission d’appel était présidée par l’Allemand Willy Hennes assisté de quatre membres écossais, turc, portugais et maltais. Pour la Fiorentina étaient présents Luciano Luna, manager général, Giancarlo Antognoni, directeur sportif, ainsi que les avocats du club et de la Fédération italienne. L’arbitre belge Michel Piraux et Philippe Flament ont été entendus ainsi que Geoffrey Thompson, délégué officiel de l’UEFA pour cette rencontre. Un supporteur interpellé La commission de discipline de l’UEFA avait condamné, dimanche dernier, la Fiorentina sur la base de la responsabilité objective, à savoir que l’équipe qui reçoit «répond de l’ordre et de la sécurité dans l’enceinte du stade et dans ses abords immédiats avant, pendant et après le match, et que le club est responsable de tout incident quelle qu’en soit la nature». Elle avait pris en outre en considération «des circonstances à la fois aggravantes et atténuantes». Le nombre important d’antécédents du club toscan a eu également un effet sur la décision. D’un autre côté, la commission a estimé que «l’incident survenu à la mi-temps visait l’équipe de la Fiorentina et non pas des joueurs de l’équipe visiteuse ni les arbitres. Sans ces circonstances atténuantes, la Fiorentina aurait même pu être exclue des futures compétitions interclubs de l’UEFA». Un jeune supporteur de Salerne, Antonio Avossa, 18 ans, a été interpellé samedi à Salerne comme étant l’auteur présumé du jet de pétard. Le jeune homme, dont le nom ne figure pas sur les listes des organisations de «tifosi» locaux, a été placé aux arrêts domiciliaires.