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Actualités - REPORTAGE

La physionomie des marchés Beyrouth : marché stationnaire

Le dollar s’est stabilisé en ce début de semaine et pour la 23e journée consécutive sur le marché des changes de Beyrouth en raison du maintien par la Banque du Liban (BDL) de ses deux taux d’intervention en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL, comme depuis la mi-octobre. Toutefois, les établissements de crédit de la place, confrontés à un surcroît d’offres du dollar d’un côté et à l’action de la BDL d’un autre côté, ont été contraints à négocier le dollar pratiquement au point inférieur d’intervention de celle-ci, entre 1 502,00 et 1 502,15 LL, ont indiqué les cambistes. Selon ces mêmes milieux, le volume d’affaires de la journée d’hier aurait atteint quelque 15 millions de dollars, en grande partie achetés par la BDL à 1 502,00 LL. Accès de faiblesse du dollar à l’étranger À l’étranger, le dollar s’est replié face aux autres grandes monnaies sur les marchés des changes internationaux, passant sous la barre des 120,00 yen, dans un climat marqué par une grande nervosité à la veille de la réunion du comité de l’open market de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour discuter de l’orientation de la politique monétaire aux États-Unis. À cet égard, certains économistes spéculent sur une nouvelle réduction des taux d’intérêt servis sur les fonds fédéraux (Fed funds) d’un quart de point en pourcentage à la lumière de l’annonce hier d’une baisse de 0,1 % de la production industrielle américaine le mois dernier après 0,5 % en septembre assortie d’une nouvelle diminution du taux d’utilisation des capacités industrielles de 81 % à 80,6 % pendant la même période, témoignant de la poursuite du ralentissement de l’économie américaine après deux réductions successives du loyer de l’argent le mois dernier. Pourtant, d’après les récentes déclarations relativement optimistes du président de la Fed, Alan Greenspan, un statu quo monétaire n’est pas non plus exclu, ce qui explique la nervosité des marchés. Dans ce contexte, le dollar devait battre en retraite surtout après qu’il eut perdu le soutien que lui avaient procuré la semaine dernière les menaces de frappes militaires sur l’Irak. Le président américain Bill Clinton avait annulé au dernier moment, samedi dernier, un bombardement massif sur l’Irak à la suite d’une volte-face spectaculaire de Bagdad. Enfin, le billet vert s’est ressenti de l’annonce d’un gigantesque plan de relance nippon de 190 milliards de dollars, malgré la déception des investisseurs de l’absence de baisse de la taxe à la consommation. Compte tenu de toutes ces considérations, et en attendant l’issue de la réunion aujourd’hui du comité de l’open market de la Fed, le dollar s’est négocié à la baisse à New York, comme suit : – 1,6778 pour un sterling contre 1,6660, vendredi dernier. – 1,6680 DM contre 1,6840 – 5,5920 FF contre 5,6470 – 1,3740 FS contre 1,3910 – 1 650,00 lires contre 1 665,00 – 120,07 yens contre 122,75. Bourse de Beyrouth : léger affaiblissement de la tendance Sur les marchés des valeurs mobilières, la Bourse de Beyrouth a entamé la semaine hier, sur un ton légèrement faible, les actions de la Banque libanaise pour le Commerce et de Rymco ayant baissé dans une proportion plus grande que la hausse de celles de la Byblos Bank et de la Bank of Beirut. Quant aux actions de Solidere des deux catégories, elles se sont maintenues en l’état ainsi que celles des Ciments libanais et d’Uniceramic. En effet, l’indice général LISPI a diminué de 0,20 % à 87,74 points ainsi que l’indice partiel LIBX des valeurs bancaires de 0,22 % à 194,38 points. Quant à l’activité du marché, elle s’est un peu contractée, ne dépassant pas quelque 62 548 actions d’une valeur globale de 417 309 dollars. Wall Street : réduction des gains Wall Street, qui avait rebondi pendant la matinée sans la perspective d’une nouvelle détente monétaire aux États-Unis lors de la réunion aujourd’hui du comité de l’open market de la Fed, a dû subir ensuite la pression des ventes bénéficiaires. Cela d’autant que les chiffres de la production industrielle américaine ne préjugent pas à eux seuls l’orientation des taux d’intérêt. À cet égard, les avis des économistes étaient partagés hier sur une telle manœuvre qui pourrait amener la Fed à abaisser d’un quart de point son taux interbancaire à 4,75 %. Mais le marché continuait de trouver appui dans la baisse des tensions dans la région du Golfe. «Les bombes ne tombent pas alors les actions montent», indique-t-on dans les salles du marché. Pourtant, la grande affaire restait la réunion de la Fed aujourd’hui et les incertitudes qui entourent l’orientation des taux américains. En effet, l’indice Dow Jones des 30 vedettes industrielles, qui avait bondi d’un plus bas à 8 920,88 points à un plus haut à 9 010,99 points, est revenu en préclôture à 8 986,50 points, réduisant ses gains à 66,91 points sur vendredi dernier. Paris : belle séance Stimulée par Wall Street qui passait pour la première fois depuis le 30 juillet dernier le cap des 9 000 points, la Bourse de Paris a connu une belle séance lundi dans un marché néanmoins très calme. En hausse de 1,15 % à l’ouverture, l’indice CAC 40 a terminé sur un gain de 1,67 % à 3 621,85 points. Le marché a encore été bien calme avec un chiffre d’affaires sur le marché à règlement mensuel de 8,8 milliards de francs. Sur le matif, le contrat sur les bons du Trésor a fini sur une baisse de 5 centièmes à 109,02. À l’heure où les places européennes fermaient leurs portes, le Dow Jones à Wall Street progressait de 1 % dépassant pour la première fois depuis la fin juillet les 9 000 points. Londres : hausse d’espoir La Bourse de Londres a terminé la séance de lundi en nette hausse, soutenue par les progressions des places boursières asiatiques dans la nuit et par la perspective d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt américains mardi. L’indice Footsie des cent principales valeurs a fini sur un gain de 47,3 points à 5 510,5 points, soit une hausse de 0,86 % par rapport à son niveau de clôture vendredi. Sur le LIFFE, le contrat décembre sur le Footsie avançait à 5 543 points en fin de journée contre 5 502 points en clôture vendredi. Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt d’État à dix ans s’établissait en fin de journée à 4,902 % contre 4,904 % vendredi soir. L’écart de rendement avec le Bund correspondant était de 73,2 points de base contre 74,4 points vendredi en fin de journée. Francfort : marché soutenu La Bourse de Francfort a gagné 3,06 % lundi, favorisée par des rumeurs de fusion dans le secteur de la chimie et pharmacie allemande et dans la foulée des gains de Wall Street, ont indiqué des courtiers. L’indice X-DAX a terminé à 4 785,76 points sur le marché électronique Xetra, qui brasse les deux tiers des ordres passés à Francfort, contre 4 643,8 point vendredi. À la criée, l’indice des trente valeurs vedettes a affiché un gain de 3,10 % à 4 783,77 points. Les volume des transactions sont restés modestes, a indiqué les opérateurs. La tendance à la hausse de Wall Street à l’ouverture a soutenu le marché des actions allemand, ont-ils souligné. Tokyo : en hausse après le plan de relance La Bourse de Tokyo a terminé en hausse lundi, rassurée par l’ampleur du plan de relance économique présenté dans la journée par le gouvernement. L’indice Nikkei a progressé de 160,06 points, soit 1,12 %, à 14 428,27. Le contrat sur indice a pris 130 points à 14 450. Le plan de relance, le neuvième du pays depuis 1992, représente 24 000 milliards de yens (196 milliards de dollars), une somme qui dépasse les prévisions les plus optimistes. «Les mesures destinées à encourager les dépenses publiques et les investissements immobiliers sont une bonne nouvelle pour le secteur de la construction et du bâtiment», a noté un analyste. Les traders estiment toutefois que le caractère encore très vague du plan freinera le mouvement à la hausse du marché japonais.
Le dollar s’est stabilisé en ce début de semaine et pour la 23e journée consécutive sur le marché des changes de Beyrouth en raison du maintien par la Banque du Liban (BDL) de ses deux taux d’intervention en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL, comme depuis la mi-octobre. Toutefois, les établissements de crédit de la place, confrontés à un surcroît d’offres du dollar d’un côté et à l’action de la BDL d’un autre côté, ont été contraints à négocier le dollar pratiquement au point inférieur d’intervention de celle-ci, entre 1 502,00 et 1 502,15 LL, ont indiqué les cambistes. Selon ces mêmes milieux, le volume d’affaires de la journée d’hier aurait atteint quelque 15 millions de dollars, en grande...