Actualités - REPORTAGE
L'autarcie, seul moyen pour éviter d'être dans le besoin
Par KHODR Patricia, le 17 novembre 1998 à 00h00
M. Abdo Fala est apiculteur et employé d’un bureau relevant du ministère de l’Agriculture basé au Hermel. C’est dans le jardin de sa maison qu’il a placé ses ruches. Dans ce terrain poussent également des noyers, des kakis, des grenadiers et des vignes. Il a aussi prévu une serre pour la culture des fruits et des légumes (tomates, concombres, aubergines…), ainsi que des parcelles où il cultive du blé et du maïs. «C’est vrai que nous vivons de notre production et nous avons très peu de chose à acheter pour pourvoir à notre alimentation. Cependant, j’ai beaucoup de dépenses surtout la scolarisation des enfants». Il a deux filles et deux garçons. L’aînée Amani, étudie à Beyrouth, elle vit au foyer et elle suit des cours de génie agronome à l’Université libanaise. Amani raconte qu’au début, elle a eu beaucoup de difficultés à s’adapter à la vie citadine. Elle passait un seul week-end par mois au Hermel. Actuellement elle regagne toutes les fins de semaine son village natal. Dans quelques mois, elle épousera son cousin maternel, originaire du Koura et qui vit aux États-Unis. Elle ira en Amérique et poursuivra ses études. Les trois autres enfants de M. Fala sont «toujours à l’école des religieuses de Ras-Baalbeck». Sa deuxième fille veut devenir modéliste tandis que l’un de ses fils fera une spécialisation en pharmacie. M. Fala a une seule crainte: voir ses enfants après leurs études, s’installer à Beyrouth ou à l’étranger. «Il faut qu’ils retournent au Hermel», dit-il. Et d’expliquer: «Le village a besoin de beaucoup de projets de développement et ce sont ses habitants qui doivent élaborer ces programmes».
M. Abdo Fala est apiculteur et employé d’un bureau relevant du ministère de l’Agriculture basé au Hermel. C’est dans le jardin de sa maison qu’il a placé ses ruches. Dans ce terrain poussent également des noyers, des kakis, des grenadiers et des vignes. Il a aussi prévu une serre pour la culture des fruits et des légumes (tomates, concombres, aubergines…), ainsi que des parcelles où il cultive du blé et du maïs. «C’est vrai que nous vivons de notre production et nous avons très peu de chose à acheter pour pourvoir à notre alimentation. Cependant, j’ai beaucoup de dépenses surtout la scolarisation des enfants». Il a deux filles et deux garçons. L’aînée Amani, étudie à Beyrouth, elle vit au foyer et elle suit des cours de génie agronome à l’Université libanaise. Amani raconte qu’au début, elle a...