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Actualités - CHRONOLOGIE

Priorité aux enseignants et aux étudiants Un centre pour former et informer

Quelle est la part de l’éducation dans la prise de conscience des réalités écologiques ? Introduire des notions de protection de l’environnement pendant la scolarisation influera-t-il sur la vision qu’auront les enfants de l’avenir et de la société ? Au Centre d’information sur l’environnement (CIE), qui est affilié à l’association écologique «Société pour la protection de la nature au Liban» (SPNL), on pense que c’est le cas. Et on travaille en conséquence… Mais qu’est-ce que le Centre d’information sur l’environnement ? C’est une sorte de bibliothèque où se trouve un nombre de documents relatifs à l’écologie, qui peuvent être consultés par toute personne qui le désire. «Ce centre est né d’un besoin que ressent toute personne désirant se documenter sur ces sujets», indique la directrice du centre, Mme Andréa Mounla. En 1992, le SPNL a fondé l’un des premiers clubs écologiques du Liban. «En travaillant sur le terrain, avec les enfants, nous nous sommes aperçus à quel point nous avions besoin d’un centre capable de fournir les informations nécessaires aux personnes engagées dans le domaine», dit Mme Mounla. Elle ajoute : «Finalement, quand nous avons décidé de nous lancer nous-mêmes dans le projet, nous avons trouvé les fonds grâce au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Nous avons reçu l’approbation pour le financement pendant l’été 1996 et le centre a été inauguré en septembre de la même année. Nous avons également reçu des donations de sociétés et d’individus.» Il ne faut pas être abonné pour avoir accès à ce centre. N’importe qui peut le visiter (il est ouvert de 8h à 16h), pour consulter des ouvrages ou des documents (s’ils sont disponibles en nombre suffisant). Ces documents sont en anglais ou en français et le système fonctionne parfaitement. «Nous recevons plus de personnes que nous ne pouvons en accueillir», reconnaît Mme Mounla. Sur l’origine des documents, la directrice du centre indique : «Nous avons des textes envoyés par des ONG (brochures, imprimés…), ou encore des livres obtenus lors de conférences ou acquis auprès d’universités ou d’individus.» Éducation avant tout Mais la principale activité du centre reste son action dans les écoles, les clubs et auprès des enseignants. «Les enseignants sont notre priorité», explique Mme Mounla. «Au printemps passé, nous avons formé des enseignants de cinq écoles publiques avec trois autres ONG. Notre principal objectif : la réintégration des personnes déplacées. Le ministère concerné pense que le souci de l’environnement peut rapprocher les gens. L’expérience a prouvé qu’il avait raison.» La plupart des personnes travaillant au centre (une dizaine sont des volontaires. «Pour nous, la coopération est ce qu’il y a de plus important, et nous collaborons chaque fois que nous pouvons avec les autres ONG», dit Mme Mounla. Les dernières activités de la SPNL se sont déroulées le week-end passé, à l’occasion de la Journée libanaise de l’environnement. Les membres de l’association se sont rendus samedi à Jage, pour y planter quelque cent cèdres dans cette région, en collaboration avec le Comité international pour la sauvegarde des cèdres du Liban (ICSCL), branche du Canada. Le SPNL a effectué une autre campagne de reforestation à Rachmaya (caza de Aley), en collaboration avec le club écologique de cette région. En ce qui concerne les plans futurs, Mme Mounla déclare : «Nous voudrions acquérir plus de matériel, former encore plus d’enseignants à l’écologie et nous adresser plus que par le passé au grand public. Nos priorités restent l’éducation écologique des élèves et des enseignants. Notre but est de sensibiliser le plus grand nombre, de transmettre le savoir et les moyens de lutte pour un meilleur environnement. Nous informons les gens et nous les laissons agir selon leurs convictions.» À la question de savoir si elle pense que cette méthode contribuerait efficacement à sensibiliser le plus grand nombre de citoyens, Mme Mounla répond : «Je crois en l’effet boule de neige. Chaque personne fait une différence parce qu’elle contribue à sensibiliser son entourage. À partir d’un certain moment, je suis sûre que ça ira plus vite parce que de plus en plus de personnes seront mieux informées.»
Quelle est la part de l’éducation dans la prise de conscience des réalités écologiques ? Introduire des notions de protection de l’environnement pendant la scolarisation influera-t-il sur la vision qu’auront les enfants de l’avenir et de la société ? Au Centre d’information sur l’environnement (CIE), qui est affilié à l’association écologique «Société pour la protection de la nature au Liban» (SPNL), on pense que c’est le cas. Et on travaille en conséquence… Mais qu’est-ce que le Centre d’information sur l’environnement ? C’est une sorte de bibliothèque où se trouve un nombre de documents relatifs à l’écologie, qui peuvent être consultés par toute personne qui le désire. «Ce centre est né d’un besoin que ressent toute personne désirant se documenter sur ces sujets», indique la...