Actualités - CHRONOLOGIE
Tennis Le tournoi de Monte-Carlo : Pioline ramène Santoro sur terre
le 25 avril 1998 à 00h00
Cédric Pioline a su endiguer l’orage face à Fabrice Santoro pour remporter un duel fratricide face à son compatriote et se hisser en demi-finale de l’Open de Monte-Carlo de tennis. Pendant une manche, Santoro, actuel 25e mondial, a été le joueur irrésistible qui avait au tour précédent humilié Pete Sampras 6-1 6-1. Puis le Varois a petit à petit craqué, pour s’incliner 1-6 6-2 6-4. Du coup, c’est Pioline, très en confiance dans cette édition, qui a gagné le droit de disputer face à Boris Becker ou Alberto Berasategui sa troisième demi-finale en principauté. «C’est toujours difficile de jouer un Français, surtout lorsque c’est un copain comme Fabrice», a avoué Pioline, qui avait atteint la finale sur la terre battue monégasque en 1993. «J’ai eu un peu de réussite. J’ai plus forcé ma chance que lui», a-t-il ajouté. Pendant une manche, pourtant, le finaliste de Wimbledon avait été inexistant face à un Santoro toujours sur son nuage. Plus mobile, plus rapide, plus volontaire, le joueur de la Seyne avait balayé son chef de file en 33 minutes (6-1). Tout a alors basculé, peut-être parce que Santoro s’est alors un peu relâché, et Pioline est revenu doucement dans la partie. «Je me suis contenté de jouer point par point en évitant de penser au score. Lorsque j’ai mené 3-2, je me suis dit que c’était déjà pas si mal, que j’avais fait mieux que Sampras», a-t-il expliqué. «Lorsqu’il joue comme dans le premier set, Fabrice est un des meilleurs joueurs du monde sur terre battue», a-t-il ajouté. Relancé, Pioline n’a pas laissé à Santoro le moindre espoir de se remettre en selle. Un break d’emblée dans la manche ultime lui a suffi pour conserver son ascendant et Santoro en fut quitte pour un dernier lob de désespoir sur la balle de match, avant d’expédier dans les choux un ultime smash. «J’espère que Cédric ne m’a pas battu pour rien», a conclu Santoro, habitué aux exploits sans lendemain en principauté puisqu’il y a ces dernières années battu Sampras, Thomas Muster, Stefan Edberg et Sergi Bruguera. Sa victoire retentissante la veille sur Sampras fut sans lendemain et sans conséquence réelle pour l’Américain puisque, en dépit de la correction subie la veille (6-1 6-1), il a récupéré vendredi son rang de numéro un mondial. Le Tchèque Petr Korda, qui devait se hisser en finale de l’épreuve pour espérer s’emparer de la place, a échoué vendredi face aux Néerlandais Richard Krajicek 4-6 7-6 6-1. Krajicek affrontera dans une demi-finale prometteuse l’Espagnol Carlos Moya. Voici les résultats des quarts de finale du tournoi de tennis de Monte-Carlo disputés vendredi (2,2 millions de dollars de prix, tête de série devant le nom): 14 - Carlos Moya (Esp) bat 6 - Alex Corretja (Esp) 6-3 6-2 7 - Richard Krajicek (P-B) bat 2-Petr Korda (Tch) 4-6 7-6 (7-1) 6 -1 10- Cédric Pioline (Fra) bat Fabrice Santoro (Fra) 1-6 6-2 6-4 Alberto Berasategui (Esp) bat Boris Becker (All) 6-7 7-5 6-1. Korda éliminé: Sampras numéro un mondial lundi L’actuel numéro 2 mondial, l’Américain Pete Sampras, tête de série No 1 et éliminé jeudi par le Français Fabrice Santoro (1-6, 1-6) en huitièmes de finale du tournoi de tennis de Monte-Carlo, est assuré le retrouver sa place de numéro un en raison de l’élimination du Tchèque Petr Korda, tête de série No 2, vendredi en quarts de finale. Sampras détrônera en effet le Chilien Marcelo Rios, parvenu récemment en tête du classement ATP, mais contraint de déclarer forfait à Monaco en raison d’une tendinite à l’épaule gauche qui l’a empêché d’y défendre son titre. Eliminé par le Néerlandais Richard Krajicek (No 7), 6-4, 6-7 (1/7), 1-6, Korda aurait pu passer de la troisième à la première place mondiale lundi s’il était arrivé en finale à Monte-Carlo.(AFP, Reuters)
Cédric Pioline a su endiguer l’orage face à Fabrice Santoro pour remporter un duel fratricide face à son compatriote et se hisser en demi-finale de l’Open de Monte-Carlo de tennis. Pendant une manche, Santoro, actuel 25e mondial, a été le joueur irrésistible qui avait au tour précédent humilié Pete Sampras 6-1 6-1. Puis le Varois a petit à petit craqué, pour s’incliner 1-6 6-2 6-4. Du coup, c’est Pioline, très en confiance dans cette édition, qui a gagné le droit de disputer face à Boris Becker ou Alberto Berasategui sa troisième demi-finale en principauté. «C’est toujours difficile de jouer un Français, surtout lorsque c’est un copain comme Fabrice», a avoué Pioline, qui avait atteint la finale sur la terre battue monégasque en 1993. «J’ai eu un peu de réussite. J’ai plus forcé ma chance que...