Actualités - CHRONOLOGIE
Athlétisme Marathon de Londres : le record dans le collimateur
le 25 avril 1998 à 00h00
Du Sud-Africain Josiah Thugwane, champion olympique à Atlanta, à l’Espagnol Abel Anton, lauréat des Mondiaux d’Athènes, en passant par le Kenyan Elijah Lagat et le Portugais Antonio Pinto, tous les favoris du marathon de Londres, ont prédit une course ultra-rapide dimanche entre Greenwich et les grilles de Buckingham Palace. Le vieux record de l’Ethiopien Belayneh Dinsamo — 2h 06 min 50 sec —, établi en 1986 à Rotterdam, tombera-t-il sur le Mall, cette large avenue qui relie le palais de la Reine à Trafalgar Square? Possible estime Anton malgré un record personnel relativement modeste (2h09’15). «Le plus important pour moi, c’est bien sûr la victoire», explique le champion du monde, «mais il y a ici un groupe d’athlètes avec des temps fantastiques. Cela peut aller très vite. Si les conditions sont bonnes, il peut y avoir un record du monde. Sinon, la victoire se jouera aux alentours de 2h 07 min 50». L’an passé, c’est un temps très proche (2h 07 min 55) des prédictions d’Anton qu’avait réalisé Pinto en devançant l’Italien Stefano Baldini et Thugwane. Depuis, le petit Sud-Africain, qui vivait avec la peur constante des agressions, a mis sa famille à l’abri des envieux dans une luxueuse villa de Johannesburg. Loin de la violence qui était son quotidien, le champion olympique a retrouvé sa forme des JO, réussissant 2h 07 min 28 en décembre à Fukuoka. Et comme l’admettait Anton, «Thugwane est l’homme à battre». Puces électroniques pour marathoniens londoniens Les participants au marathon de Londres qui sera disputé dimanche seront équipés de chaussures dotées de puces électroniques pour permettre aux organisateurs de connaître avec précision leurs temps de passage intermédiaires et la durée totale de la course de chacun. Le directeur de course, David Bedford, a expliqué au cours d’une conférence de presse, que ces puces permettraient de calculer avec précision le temps de passage de chacun aux km 10, 20, 30 et 40, à mi-parcours, ainsi que le temps à l’arrivée. Il a précisé que les organisateurs avaient accepté la participation de 41.500 athlètes — sur les 94.000 candidats inscrits — et qu’ils s’attendaient à ce que 30.500 d’entre eux terminent ce marathon. Les prévisions météo pour dimanche ne sont guère favorables. Il y a 60% de chances pour qu’il pleuve, avec de violentes averses. Chez les dames, la favorite, Catherina McKiernan, meilleur temps pour une débutante au marathon de Berlin en septembre dernier, a dit n’avoir pas l’intention de s’attaquer au record du monde établi dimanche dernier sur la distance à Rotterdam par la Kényane Tegla Loroupe (2h20’47”), battant le précédent record vieux de 13 ans établi à Londres par la Norvégienne Ingrid Kriestiansen. (AFP, Reuters)
Du Sud-Africain Josiah Thugwane, champion olympique à Atlanta, à l’Espagnol Abel Anton, lauréat des Mondiaux d’Athènes, en passant par le Kenyan Elijah Lagat et le Portugais Antonio Pinto, tous les favoris du marathon de Londres, ont prédit une course ultra-rapide dimanche entre Greenwich et les grilles de Buckingham Palace. Le vieux record de l’Ethiopien Belayneh Dinsamo — 2h 06 min 50 sec —, établi en 1986 à Rotterdam, tombera-t-il sur le Mall, cette large avenue qui relie le palais de la Reine à Trafalgar Square? Possible estime Anton malgré un record personnel relativement modeste (2h09’15). «Le plus important pour moi, c’est bien sûr la victoire», explique le champion du monde, «mais il y a ici un groupe d’athlètes avec des temps fantastiques. Cela peut aller très vite. Si les conditions sont bonnes,...