Actualités - CHRONOLOGIE
Quand les jeunes lycéens improvisent ... (photos)
Par S. N., le 25 avril 1998 à 00h00
Dix-neuf élèves de première et de terminale du Lycée franco-libanais ont occupé les planches du C.C.F pour deux représentations de «Ce soir, on improvise» de Luigi Pirandello. Une adaptation originale de Rita Husseini, professeur de lettres françaises, qui signait là sa première mise en scène. Une heure trente de jeu “dynamique” et spontané; un décor agréable, des costumes étudiés...bref,une première réussie, d’autant que l’oeuvre de Pirandello est loin d’être classique. En effet, entre jeu et non-jeu, vrai et faux, interruptions et commentaires du «directeur», le public se perd un peu. Thème cher à l’auteur, la dualité personnage-acteur est si bien exploitée qu’elle en devient par moments agaçante. L’«histoire» ? C’est finalement celle de toute vie, avec tout ce que cela comprend de trahisons, de cruauté, de frivolité aussi...Et qui se termine par la mort. Cependant, la démonstration est bien là: alors que, dans ses autres expressions, l’art reste figé (comme ces panneaux-masques, signés Georges Merhe, installés sur scène), l’acteur prête vraiment vie à un personnage. Il lui permet d’exister, puis de mourir. L’art scénique est supérieur à tous les autres puisqu’il est vivant. C’est cette thèse, on le sait, que développe Pirandello dans son oeuvre. Reste enfin à signaler l’agréable atmosphère de solidarité entre les jeunes acteurs. Et à leur souhaiter longue et bonne route.
Dix-neuf élèves de première et de terminale du Lycée franco-libanais ont occupé les planches du C.C.F pour deux représentations de «Ce soir, on improvise» de Luigi Pirandello. Une adaptation originale de Rita Husseini, professeur de lettres françaises, qui signait là sa première mise en scène. Une heure trente de jeu “dynamique” et spontané; un décor agréable, des costumes étudiés...bref,une première réussie, d’autant que l’oeuvre de Pirandello est loin d’être classique. En effet, entre jeu et non-jeu, vrai et faux, interruptions et commentaires du «directeur», le public se perd un peu. Thème cher à l’auteur, la dualité personnage-acteur est si bien exploitée qu’elle en devient par moments agaçante. L’«histoire» ? C’est finalement celle de toute vie, avec tout ce que cela comprend de...
Les plus commentés
Entre pouvoir et agir : oser
Corruption : au Liban-Nord, « jusqu'à 500 dollars » pour un vote
Pourquoi Joseph Aoun ne participera pas au sommet arabe de Bagdad