Actualités - REPORTAGE
Les expositions de la semaine (photos)
Par ZALZAL Zéna, le 25 avril 1998 à 00h00
Ghassan Jadid chez Agial La galerie Agial, rue Abdel Aziz, expose jusqu’au 2 mai, quarante oeuvres -acrylique sur carton- de Ghassan Jadid. La ville est le domaine de prédilection de cet artiste qui explore par la peinture «l’expression spatiale des relations humaines». Dessin naïf et palette de couleurs vives étalées en superpositions de couches marquent le style «jubilatoire» de ce jeune peintre. Les villes levantines et méditerranéennes qu’il représente jouent sur une architecture enchevêtrée, des dédales et des labyrinthes. A l’image des relations affectives.... Francis Bernard à la galerie Rochane La galerie Rochane, Verdun Plaza, accroche jusqu’au 7 mai ving-six tableaux abstraits du peintre brésilien Francis Bernard. Autodidacte, cet artiste a néanmoins obtenu plusieurs médailles pour son œuvre à «l’expressionnisme cubiste et abstrait», indique sur le carton d’invitation le critique Lelia Rita De Figuereido Ribeiro. A l’huile, des éclats de couleurs vives qu’on dirait exprimées spontanément du tube sur fond uni, blanc, rouge ou bleu azur...Un désordre savamment orchestré, une composition équilibrée et pleine de vigueur. Des signes et symboles fluos pour exprimer «une réflexion pétillante»; un enchevêtrement de coups de pinceau pour dire «le jeu sentimental», une danse de touches noires et blanches pour exprimer «une sérénade à trois tons», un jaillissement de petits traits pour représenter «l’effervescence du bonheur» et autant de pep’s pour immortaliser «un instant de crépitement»... Rim El Jundi chez Maraya Les «nuits fauves» de Rim El-Jundi ornent les cimaises de la galerie Maraya, Sami el Solh, jusqu’au 16 mai. Une trentaine de mixed-médias (acrylique, pastel, papier) jouent les contrastes. Thème préféré de l’artiste, la nudité de l’être, corps et âme, s’exprime à travers des nus juxtaposés à des masques au dessin primitif. Opposition entre l’être et le paraître, entre le gris-blanc des corps dévêtus, des visages dépouillés de tout artifice et les couleurs «fauve» des «déguisements», entre le tracé net des contours et des lignes dans les figures humaines et l’exubérance des formes totémiques... Louna Maalouf chez Épreuve d’Artiste A la galerie Épreuve d’Artiste, rue Sursock, jusqu’au 2 mai, une trentaine d’huiles et photo-collages sur toile ou sur carton de Louna Maalouf jouent sur le registre des projections entre rêve et réalité. Traitées par superposition de couches translucides, lisses, habillant des images de magazines ou des clichés photographiques, les oeuvres exposées mélangent allègrement le figuratif et l’abstrait dans une même toile. Dans «Les gardiens du Paradis» (dyptique) par exemple, deux gros chiens montent la garde en face d’une série de photos «people» au bas du tableau, tandis que les touches abstraites prennent d’assaut la partie supérieure de la toile. Du glamour dans certaines «images» en noir, blanc et beige à effet sépia, pour insister sur le côté «hors quotidien». Du ludique dans la peinture des cadres qui continue celle de la toile... Les sept péchés capitaux au Goethe Inspirée des «Sept péchés des petits bourgeois», comédie musicale de Bertolt Brecht, une installation signée Cornélia Najjar von Krafft, intitulée «Les sept péchés capitaux», trône dans la salle d’exposition du Goethe Institut, Manara. Scénariste et peintre, diplômée des Beaux-Arts de Vienne, Cornelia Najjar von Krafft projette en visuel des «paroles sur musique». Sept toiles carrées pour autant de péchés. Chacun s’incarnant dans une matière particulière. En aluminium pour symboliser l’envie; montage d’oeufs revêtus de feuille d’or et de coquilles nature pour l’avarice; ouate pour la paresse; latex fondu pour la gourmandise; assemblage de branchages pour la colère; cheveux artificiels encadrés de métal poli pour l’orgueil et tissu rouge troué au centre d’une flèche pour la luxure. Plus trois toiles abstraites (huiles sur papier) en rouge, blanc et noir, pour reprendre les trois péchés les plus graves?!, à savoir, l’envie, la luxure et la colère... El Rawas à l’UNESCO-Paris. «La Méduse» (technique mixte) de Mohammed El-Rawas est présentée, dans le cadre de l’exposition «Art sans frontières» tout le long du mois d’avril, à la maison de l’UNESCO à Paris. Le comité organisateur comprend l’UNESCO et un centre international pour les spectacles et les arts visuels qui se crée actuellement au Portugal sous le sigle TIMOTCA. L’oeuvre de M. el Rawas représente l’art contemporain au Liban à l’exposition internationale qui réunit quarante tableaux d’artistes d’autant de pays. Le vernissage d’«Art sans frontière» a eu lieu l’automne dernier au siège des Nations Unies, New York. Après Paris, elle sera présentée à «l’Exposition mondiale 98» au Portugal puis continuera sa tournée dans trois villes du Japon... En fin de parcours, les oeuvres exposées dans le cadre d’Art sans frontières constitueront la collection permanente du Musée international des arts du XXe siècle au Centre culturel TIMOTCA, au Portugal.
Ghassan Jadid chez Agial La galerie Agial, rue Abdel Aziz, expose jusqu’au 2 mai, quarante oeuvres -acrylique sur carton- de Ghassan Jadid. La ville est le domaine de prédilection de cet artiste qui explore par la peinture «l’expression spatiale des relations humaines». Dessin naïf et palette de couleurs vives étalées en superpositions de couches marquent le style «jubilatoire» de ce jeune peintre. Les villes levantines et méditerranéennes qu’il représente jouent sur une architecture enchevêtrée, des dédales et des labyrinthes. A l’image des relations affectives.... Francis Bernard à la galerie Rochane La galerie Rochane, Verdun Plaza, accroche jusqu’au 7 mai ving-six tableaux abstraits du peintre brésilien Francis Bernard. Autodidacte, cet artiste a néanmoins obtenu plusieurs médailles pour son œuvre à...