Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Marcel Khalifé au TDB du 28 avril au 10 mai Un chanteur toujours rouge... de colère (photo)
Par G. A., le 24 avril 1998 à 00h00
Lors d’une conférence de presse en présence d’Elias Khoury, Marcel Khalifé a annoncé qu’il jouera au Théâtre de Beyrouth à partir du mardi 28 et jusqu’au dimanche 10 mai, à 20h30. Ces soirées sous le thème «Fil bal oughniya» (En tête une chanson) sont organisées dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire du drame de la Palestine. «Nous espérons une importante participation du public» a souligné Elias Khoury. «Non seulement pour se souvenir mais également pour rêver encore, avoir encore foi en une solution juste pour la Palestine». Marcel Khalifé a raconté avoir rencontré la poésie arabe contemporaine à travers des textes dans «lesquels transparaissaient la prudence et la peur». Au début de ce qu’il appelle «la guerre civile» il n’avait que son oud et les textes de Mahmoud Darwiche. En août 1976, il signe un premier enregistrement accompagné de «six pages sur lesquelles on pouvait trouver les paroles des chansons, des dessins d’Andréa Saba et une introduction d’Ethel Adnan». Son premier concert en live, c’est à la Fête de l’Humanité, près de Paris, qu’il le donne, toujours en 1976. Les concepts n’étaient alors pas les mêmes. «Aujourd’hui, nous avons désespéré, accablés par les slogans et par les tentatives de manipulation. L’autorité est inexistante, et l’ opposition décevante. Des partis politiques qui misent sur un passé pourri et un présent en faillite. Nous avons désespéré de l’espoir même…» a-t-il lancé. Mais la chanson comme la vie ne s’arrête pas. Marcel Khalifé sera accompagné de Charbel Rouhana au oud, d’Antoine Khalifé au violon et de Sarkis Bouchakjian à la contrebasse. «Il est plus difficile de jouer en quatuor que seul» a souligné Marcel Khalifé. Le chant sera assuré par Oumayma el Khalil. Le programme comportera des chansons créées il y a plus de vingt ans, mais avec une nouvelle orchestration. Elles porteront toutes un message cher au coeur du compositeur: le respect du droit des personnes, la liberté de l’individu. La chanson répond-elle à un besoin de se défouler ou est-elle le moteur indispensable à tout changement? «La chanson est une chanson» a estimé Khalifé. «Elle n’apporte le changement que si elle est en concordance avec une volonté qui va dans ce sens. Elle n’est cependant pas uniquement un défoulement. Elle provoque une certaine prise de conscience». Même ou peut-être surtout «quand on a désespéré de tout ».
Lors d’une conférence de presse en présence d’Elias Khoury, Marcel Khalifé a annoncé qu’il jouera au Théâtre de Beyrouth à partir du mardi 28 et jusqu’au dimanche 10 mai, à 20h30. Ces soirées sous le thème «Fil bal oughniya» (En tête une chanson) sont organisées dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire du drame de la Palestine. «Nous espérons une importante participation du public» a souligné Elias Khoury. «Non seulement pour se souvenir mais également pour rêver encore, avoir encore foi en une solution juste pour la Palestine». Marcel Khalifé a raconté avoir rencontré la poésie arabe contemporaine à travers des textes dans «lesquels transparaissaient la prudence et la peur». Au début de ce qu’il appelle «la guerre civile» il n’avait que son oud et les textes de Mahmoud...
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