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Actualités - REPORTAGE

Revue hebdomadaire des marchés financiers Beyrouth : prolongation du statu quo

La Banque du Liban (BDL) a prolongé le statu quo observé sur le marché des changes de Beyrouth depuis la mi-octobre, en maintenant, encore la semaine dernière, ses deux taux d’intervention à l’achat et à la vente du dollar en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer invariablement au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL Mais, compte tenu de l’abondance de l’offre du billet vert, les établissements de crédit de la place ont continué de le négocier pratiquement tous les jours au bas de cette fourchette d’intervention de la BDL, entre 1 501,75 et 1 502,25 LL, avec un point d’ancrage à 1 502,00 LL, dans un marché toujours tourné vers les placements en actifs libanais, notamment en bons du Trésor, sous le rapport de la rentabilité. La crise irakienne et l’économie américaine soutiennent le dollar À l’étranger, le dollar s’est apprécié cette semaine face aux principales devises sur les marchés des changes internationaux, profitant de la tension dans la région du Golfe sur fond de menaces de frappes aériennes américaines contre l’Irak. Le billet vert a également trouvé appui dans l’annonce par le Fonds monétaire international (FMI) de l’octroi d’une aide de plus de 41 milliards de dollars sur trois ans au Brésil, dont 37 milliards disponibles au cours des 12 prochains mois pour permettre à ce pays d’éviter une grave récession fort préjudiciable surtout pour l’économie américaine. De ce fait, les marchés, estimant qu’une crise financière mondiale a été évitée de justesse et que les États-Unis ne seront pas autant affectés par les soubresauts des marchés émergents qu’on le croyait précédemment, se sont davantage tournés vers le dollar en tant que monnaie-refuge mais aussi sous le rapport de la rentabilité. À cet égard, l’urgence d’une nouvelle diminution des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) semble s’éloigner lors de la réunion, mardi prochain, du comité de l’open market. Ainsi, la perspective d’un statu quo monétaire aux États-Unis est venue renforcer le dollar à la veille du week-end. Cela d’autant qu’on apprenait que les ventes de détail américaines auraient augmenté de 1 % le mois dernier contre 0,3 % en septembre et les prix productifs de 0,2 % contre 0,3 % pendant la même période à un moment où la productivité américaine progressait de 2,3 % au troisième trimestre contre 0,3 % au second, excluant tout ralentissement économique qui pourrait justifier un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Fed. Enfin, la déception éprouvée par la communauté financière internationale face aux grandes lignes du nouveau programme de relance économique japonais, accusé de manque d’innovation, a également joué à l’actif du dollar contre le yen, malgré les rumeurs selon lesquelles ce plan serait plus important que prévu (totalisant 164 milliards de dollars). Eu égard à toutes ces considérations, un courant spéculatif à la hausse du billet vert s’est installé sur les marchés internationaux des changes dès le début de la semaine, sauf contre le sterling qui a bénéficié lui aussi des perspectives d’un statu quo monétaire en Grande-Bretagne. Il s’est négocié, en effet, à New York, hier, en comparaison avec la fin de la semaine dernière, sur un ton ferme comme suit : – 1,6653 pour un sterling contre 1,6605 au vendredi 6 novembre. – 1,6851 DM contre 1,6740. – 5,6454 FF contre 5,6125. – 1,3857 FS contre 1,3790. – 1 665,00 lires contre 1 655,50. – 122,63 yen contre 119,10. Bourse de Beyrouth : légère embellie Sur les marchés des valeurs mobilières, la Bourse de Beyrouth s’est légèrement redressée cette semaine sous l’impulsion de la hausse de certaines valeurs bancaires (Banque libanaise pour le Commerce et Byblos Bank ), des Ciments libanais, de l’Eternit et de l’Uniceramic. Quant aux actions de Solidere, elles se sont maintenues en l’état à 10,50 dollars pour la catégorie «A» et à 11,00 dollars pour la catégorie «B». En effet, l’indice général LISPI a augmenté de 0,40 % à 87,92 points, hier, contre 87,57 points, vendredi dernier, ainsi que l’indice partiel LIBX des valeurs bancaires de 0,55 % à 194,81 points contre 193,74 points pendant la même période. Pour ce qui est de l’activité de la cote , elle s’est légèrement développée en quantité mais a diminué en valeur, totalisant cette semaine 522 050 actions d’une valeur globale de 2 385 013 dollars contre 515 668 actions d’une valeur globale de 2 821 823 dollars, la semaine dernière. Wall Street : réduction des pertes Wall Street a fini la semaine hier, sur un ton soutenu, dans un marché rassuré par l’annonce d’un plan international de soutien financier de plus de 41 milliards de dollars sur trois ans pour le Brésil. Ce plan, qui réunit le FMI et plusieurs institutions financières internationales, doit permettre au Brésil d’éviter une grave récession et d’enrayer l’hémorragie de capitaux qui a sévi ces dernières semaines. Dans cette perspective, les investisseurs ont ignoré les craintes d’un statu quo monétaire aux États-Unis lors de la réunion du comité de l’open market de la Fed, mardi prochain, et se sont précipités sur les actifs américains, enthousiasmés par le plan d’aide au Brésil. Paris : la reprise marque un temps d’arrêt Après quatre semaines de hausse consécutive, la Bourse de Paris a très légèrement baissé cette semaine, la reprise semblant marquer un coup d’arrêt autour des 3.500 points, faute de véritable bonne nouvelle pour continuer à progresser, selon les opérateurs. La Bourse a très légèrement baissé de 0,73 % cette semaine en terminant sur un CAC 40 à 3 562,23 points contre 3 588,63 une semaine auparavant. Londres : semaine baissière De nouveaux signes de ralentissement de l’économie britannique, alliés à l’apaisement relatif des places boursières internationales, ont fait légèrement reculer la Bourse de Londres cette semaine. L’indice Footsie des cent principales valeurs s’est établi vendredi en clôture à 5 463,2 points, accusant ainsi une baisse de 27,8 points sur la semaine, soit 0,5 %. Dans son rapport trimestriel sur la croissance et l’inflation, la Banque d’Angleterre a indiqué avoir révisé en baisse ses prévisions de croissance à partir du quatrième trimestre en raison d’un recul de la demande à la fois sur le marché intérieur et international.
La Banque du Liban (BDL) a prolongé le statu quo observé sur le marché des changes de Beyrouth depuis la mi-octobre, en maintenant, encore la semaine dernière, ses deux taux d’intervention à l’achat et à la vente du dollar en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer invariablement au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL Mais, compte tenu de l’abondance de l’offre du billet vert, les établissements de crédit de la place ont continué de le négocier pratiquement tous les jours au bas de cette fourchette d’intervention de la BDL, entre 1 501,75 et 1 502,25 LL, avec un point d’ancrage à 1 502,00 LL, dans un marché toujours tourné vers les placements en actifs libanais, notamment en bons du Trésor, sous le rapport de la rentabilité. La crise irakienne et...