Actualités - CHRONOLOGIE
Attention , lutteur
le 16 novembre 1998 à 00h00
La Haute Cour de sûreté de l’État a décidé le placement en détention préventive d’un ancien champion d’Égypte de lutte gréco-romaine qui terrorisait ses voisins et avait brisé les os de deux policiers. Le ministre égyptien de l’Intérieur Habib Adeli avait ordonné le 21 septembre l’arrestation et le placement en détention de l’ancien champion Magdi Youssef, alias Magdi Kaboria (le crabe). Le lutteur avait brisé les os des deux policiers venus l’arrêter le jour même. Détenu depuis cette date, il avait fait appel de la décision du ministre mais vient d’être débouté par le tribunal d’exception, créé en vertu de la loi d’urgence en vigueur dans le pays et dont les verdicts sont sans appel. Le président du tribunal l’a reconnu coupable «d’agression contre deux policiers» et a jugé «valides» les vingt plaintes déposées contre lui par les habitants et commerçants de son quartier situé dans la région d’Ismaïliya sur le canal de Suez. Magdi Kaboria brutalisait ses voisins pour les obliger à lui verser de l’argent. Le juge Nassereddine Sadek a estimé qu’en tant que «champion d’Égypte, l’accusé aurait dû faire honneur à l’image du pays qu’il représente». Actuellement à l’approche de la quarantaine, le lutteur avait remporté dans sa jeunesse le titre de champion d’Égypte ainsi que plusieurs championnats arabes de lutte gréco-romaine.
La Haute Cour de sûreté de l’État a décidé le placement en détention préventive d’un ancien champion d’Égypte de lutte gréco-romaine qui terrorisait ses voisins et avait brisé les os de deux policiers. Le ministre égyptien de l’Intérieur Habib Adeli avait ordonné le 21 septembre l’arrestation et le placement en détention de l’ancien champion Magdi Youssef, alias Magdi Kaboria (le crabe). Le lutteur avait brisé les os des deux policiers venus l’arrêter le jour même. Détenu depuis cette date, il avait fait appel de la décision du ministre mais vient d’être débouté par le tribunal d’exception, créé en vertu de la loi d’urgence en vigueur dans le pays et dont les verdicts sont sans appel. Le président du tribunal l’a reconnu coupable «d’agression contre deux policiers» et a jugé «valides»...
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