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Actualités - CHRONOLOGIE

Boxe - Championnat des lourds-légers Le français Tiozzo conserve son titre mondial WBA(photos)

Vainqueur par KO au début de la deuxième reprise du Brésilien Ezequiel Paixao, le Français Fabrice Tiozzo cherche désormais un adversaire à sa mesure pour défendre sa couronne mondiale des lourds-légers (WBA). Devant 4 000 Montois acquis à sa cause, le boxeur de Saint-Denis n’a laissé samedi aucune chance à un challenger officiel qui avait déjà match perdu avant de monter sur le ring. À 33 ans, le champion d’Amérique du Sud n’avait pas combattu depuis le mois d’octobre 1997 et ses précédentes sorties aux États-Unis n’avaient guère convaincu. Pourtant, Paixao, bon puncheur (21 KO sur 30 victoires) pouvait paraître comme un adversaire coriace. Il n’en fut rien. À peine le gong de la première reprise avait-il résonné que le Brésilien se retrouvait en difficulté. Une première fois au tapis après deux minutes et 30 secondes de combat, Paixao était sauvé par la cloche. Le deuxième round lui était fatal. «Je lui avais donné une droite moyenne au premier round qui l’avait envoyé au tapis. Je me suis dit qu’en appuyant, je pourrais en terminer», a expliqué Tiozzo après le combat. Ce coup fut si violent que le Brésilien donna l’impression de décoller avant de s’affaler de tout son poids sur le sol. Il y avait à peine plus de quatre minutes que le match avait débuté. L’arbitre anglais John Coyle dut une nouvelle fois interrompre le combat plus tôt que prévu. Déjà le 2 mai dernier à l’Astroballe de Villeurbanne, c’est lui qui avait arrêté le match précédent de Fabrice Tiozzo. L’Américain Terry Ray n’avait alors tenu que 57 secondes, et avait mis le nez dans la poussière à trois reprises. Laminés, les adversaires que la WBA propose à Tiozzo ne sont plus à la hauteur du maître. Catégorie reine Et le benjamin du clan, qui a grandi dans l’ombre de son frère Christophe, présent au bord du ring samedi soir, veut maintenant combattre plus souvent. Il n’est pas sûr qu’il trouve rapidement adversaire à sa mesure. Il compte néanmoins remettre son titre en jeu en décembre, peut-être le 21, face à un challenger qui pourrait être le Suisse Stefan Anghem. En 1999, quatre combats pour autant de remises en jeu de sa ceinture sont prévus. On évoque la réunification du titre des lourds-légers avec la version IBF face à l’Américain Arthur Williams ou le Cubain Gomez, tenant du titre WBC. Et Tiozzo piaffe d’impatience à l’idée de pouvoir rencontrer par exemple un Thomas Hearns, qui malgré ses 40 ans, «est un grand nom», ou Virgil Hill qui reste le seul à l’avoir battu à ce jour chez les professionnels. Tiozzo tirait alors en catégorie mi-lourds. Il reste également l’Argentin Marcelo Dominguez avec lequel le Français a un compte à régler. Déjà chez les mi-lourds dont il avait ravi le titre mondial WBC en juin 1995 face à Mike McCallum et qu’il conserva jusqu’en janvier 1997 avant d’en être destitué pour ne pas l’avoir défendu dans les temps réglementaires, Tiozzo s’était plaint de n’avoir pas d’adversaires à la hauteur. Provocation ou réalisme, Tiozzo envisage surtout de grimper dans la catégorie reine des lourds.
Vainqueur par KO au début de la deuxième reprise du Brésilien Ezequiel Paixao, le Français Fabrice Tiozzo cherche désormais un adversaire à sa mesure pour défendre sa couronne mondiale des lourds-légers (WBA). Devant 4 000 Montois acquis à sa cause, le boxeur de Saint-Denis n’a laissé samedi aucune chance à un challenger officiel qui avait déjà match perdu avant de monter sur le ring. À 33 ans, le champion d’Amérique du Sud n’avait pas combattu depuis le mois d’octobre 1997 et ses précédentes sorties aux États-Unis n’avaient guère convaincu. Pourtant, Paixao, bon puncheur (21 KO sur 30 victoires) pouvait paraître comme un adversaire coriace. Il n’en fut rien. À peine le gong de la première reprise avait-il résonné que le Brésilien se retrouvait en difficulté. Une première fois au tapis après deux...