Dans le cadre des activités menées depuis plus de deux ans par les associations écologiques, les diverses universités libanaises et l’Ordre des ingénieurs, SOS environnement/ Apsad a organisé un stage de formation à l’environnement marin. Tenu à Enfeh, ce stage, qui avait pour objectif la protection du site de la localité, a regroupé seize universitaires âgés entre 20 et 30 ans, dont onze sont originaires de la région. Les jeunes se sont penchés sur tous les sujets relatifs au littoral notamment, l’histoire, l’archéologie, la législation, la situation socio-économique, l’écologie marine, la biodiversité et la gestion des zones marines protégées. Des conférences ont été données par des experts appartenant au WWF (Fonds mondial pour la nature), au Centre national des sciences marines rattaché au Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), à l’Université libanaise ainsi qu’à la réserve naturelle marine de Miramare – Trieste en Italie. Les interventions des spécialistes ont été suivies par des ateliers et des travaux pratiques en mer tels que des plongées sous-marines, des visites du site archéologique d’Enfeh, des études scientifiques en milieu marin, et des séances de laboratoire. Les participants au stage ont tenté d’envisager des solutions de préservation du site d’Enfeh, afin de mettre en place un projet de développement durable qui tienne compte des données particulières de ce site, notamment l’archéologie, la pêche et le tourisme. Trois pôles qui constituent, à Enfeh, un intérêt économique certain. Formation approfondie Au cours de leurs plongées sous-marines les stagiaires ont répertorié 97 espèces animales et végétales. Cette formation approfondie, qui a duré quinze jours, avait pour objectif de sensibiliser les jeunes de la région, afin qu’ils aient pour tâche primordiale la création d’un programme d’activité s’adressant aux pêcheurs, aux écoliers et aux habitants d’Enfeh. Les participants au stage devront à leur tour organiser des ateliers sur la pêche contrôlée, la plongée sous-marine, les sentiers sous-marins archéologiques ainsi que des visites scolaires pour la découverte de la faune marine. Désormais, ils sont capables de mettre sur pied un projet de développement éco-compatible avec la région. Programme qui permet de créer des emplois pour les habitants locaux tout en préservant les richesses archéologiques et naturelles d’Enfeh. M. Robert Geniesse, secrétaire général du Fonds mondial de la nature (WWF), de passage au Liban le mois dernier, a tenu à placer Enfeh sur la liste mondiale des cent sites mondiaux en péril. Selon les spécialistes du WWF qui ont examiné le site, Enfeh remplit toutes les conditions lui permettant, comme la réserve de Miramare en Italie située au bord de l’Adriatique, de devenir une réserve naturelle marine ouverte au public. Elle aura plusieurs tâches: la conservation des espèces en voie d’extinction, l’éducation des habitants locaux à l’environnement marin et l’ouverture à la recherche scientifique. De plus, la création d’une telle zone progégée pourrait également servir de modèle à d’autres régions côtières libanaises.
Dans le cadre des activités menées depuis plus de deux ans par les associations écologiques, les diverses universités libanaises et l’Ordre des ingénieurs, SOS environnement/ Apsad a organisé un stage de formation à l’environnement marin. Tenu à Enfeh, ce stage, qui avait pour objectif la protection du site de la localité, a regroupé seize universitaires âgés entre 20 et 30 ans, dont onze sont originaires de la région. Les jeunes se sont penchés sur tous les sujets relatifs au littoral notamment, l’histoire, l’archéologie, la législation, la situation socio-économique, l’écologie marine, la biodiversité et la gestion des zones marines protégées. Des conférences ont été données par des experts appartenant au WWF (Fonds mondial pour la nature), au Centre national des sciences marines rattaché au Centre...