Actualités - CHRONOLOGIE
Camilla, la part non négociable
le 13 novembre 1998 à 00h00
À une époque, Camilla Parker-Bowles, «l’amie» de toujours du prince Charles, était tellement haïe de la presse populaire britannique et de ses lecteurs qu’elle ne pouvait faire ses courses au supermarché sans risquer une attaque groupée de ménagères en furie. Aujourd’hui, le sourire aux lèvres sous sa capeline bleue, elle pose en «une» du magazine Hello, aux côtés d’une photo du prince de Galles au sourire attendri. Et l’hebdomadaire bien-pensant du Gotha britannique souligne que c’est elle qui tiendra le rôle d’hôtesse, en accueillant samedi à Highgrove les personnalités venues fêter les 50 ans de l’héritier du trône. Charles avait lui-même organisé les festivités pour les 51 ans de sa maîtresse, divorcée comme lui et mère de deux grands enfants. L’apparition simultanée du couple, début novembre, à un grand mariage mondain est venue confirmer que Camilla occupait «une place durable dans la vie de Charles», annonce Hello. Il aura fallu du temps pour que le nom de celle que rencontra le prince sur un terrain de polo un jour de juillet 1970 – elle avait 23 ans, il en avait 22 – paraisse dans la presse sans être affublée d’une bordée de qualificatifs peu flatteurs. À commencer par «rottweiler», le surnom canin dont aimait l’affubler la princesse Diana, ou encore, pris au hasard dans la presse, «Camilla la vieille casserole», «le grand cheval» ou «la créature hommasse» . De bonne famille, mais... Face à ces attaques – y compris celle, rapportée par des témoins, de clientes d’un supermarché bombardant Camilla de petits pains en l’accusant d’avoir détourné Charles de leur idole Diana – l’ex-épouse du major Parker-Bowles ne bronche pas. En vingt-huit ans de liaison avec Charles, y compris pendant leur mariage respectif, Camilla, imperturbable, n’a jamais parlé à la presse. Personnalité enjouée, selon ses proches, la maîtresse du prince aime avant tout, comme lui, la chasse, le jardinage et la peinture. Bien que d’une «bonne famille», on la surprend volontiers à jurer comme un charretier ou à se promener mal coiffée et en tenue négligée, à mille lieues des toilettes apprêtées qu’affectionnait la princesse de Galles. Mais Charles l’aime. Il a même prévenu qu’elle était la part «non négociable» de sa vie. Le couple, qui passe désormais deux à quatre nuits par semaine sous le même toit, a pour la première fois publié un communiqué commun, se démarquant d’une biographie de Charles très critique à l’égard de Diana. Du côté du public aussi les choses semblent évoluer, au point que le quotidien The Independent parle d’une «réhabilitation» de Camilla. Un sondage publié par le Daily Mail assure que 45% des Britanniques accepteraient désormais que Charles l’épouse, sans renoncer au trône. Mais 77% considèrent que Camilla ne doit pas pour autant hériter du titre de «reine», se contentant d’un mariage morganatique. Selon la presse, un obstacle de taille se dresse pourtant devant une telle union : la reine y serait toujours fermement opposée.
À une époque, Camilla Parker-Bowles, «l’amie» de toujours du prince Charles, était tellement haïe de la presse populaire britannique et de ses lecteurs qu’elle ne pouvait faire ses courses au supermarché sans risquer une attaque groupée de ménagères en furie. Aujourd’hui, le sourire aux lèvres sous sa capeline bleue, elle pose en «une» du magazine Hello, aux côtés d’une photo du prince de Galles au sourire attendri. Et l’hebdomadaire bien-pensant du Gotha britannique souligne que c’est elle qui tiendra le rôle d’hôtesse, en accueillant samedi à Highgrove les personnalités venues fêter les 50 ans de l’héritier du trône. Charles avait lui-même organisé les festivités pour les 51 ans de sa maîtresse, divorcée comme lui et mère de deux grands enfants. L’apparition simultanée du couple, début...