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Actualités - CHRONOLOGIE

Des danseuses du ventre protestent contre la diplomatie israélienne (photo)

Des danseuses du ventre israéliennes ont protesté jeudi devant les Affaires étrangères à Jérusalem contre le «cynisme» de la diplomatie israélienne face aux accusations de tentative de viol portées par une de leurs collègues contre l’ambassadeur d’Égypte à Tel-Aviv. En tenue de gala, les trois danseuses étaient escortées d’une vingtaine de sympathisantes qui brandissaient des pancartes affirmant: «Non au harcèlement sexuel» ou encore «Si l’ambassadeur (Mohammed Bassiouny) reste en fonctions, le viol est légitime». Mme Shulamit Shalom accuse l’ambassadeur égyptien de l’avoir attirée en août 1997 dans l’appartement d’un médecin israélien et d’avoir tenté de la violer. La justice a fermé le dossier pénal dès octobre 1997, en faisant valoir une «insuffisance de preuves». M. Bassiouny a démenti les faits et accusé la danseuse de tentative de chantage, mais sans porter plainte contre elle. Les danseuses accusent le ministère israélien des Affaires étrangères d’avoir couvert l’affaire «par pragmatisme cynique», a expliqué l’avocate des danseuses, Me Nitzana Darshan. Selon elle, «les Affaires étrangères ont soutenu M. Bassiouny dans cette affaire de viol, uniquement pour ne pas envenimer les relations israélo-égyptiennes déjà tendues». Les danseuses ont interjeté appel mardi contre une décision d’un tribunal de Tel-Aviv, qui a reconnu en septembre à l’ambassadeur égyptien le droit d’invoquer son immunité diplomatique pour échapper à la plainte pour tentative de viol déposée au civil par Mme Shalom. Celle-ci, qui avait déjà été déboutée au pénal, réclamait 290 000 dollars de dommages et intérêts. L’ambassadeur avait informé en juillet le ministère israélien des Affaires étrangères qu’il ne recevrait pas la plainte, se retranchant derrière son immunité diplomatique.
Des danseuses du ventre israéliennes ont protesté jeudi devant les Affaires étrangères à Jérusalem contre le «cynisme» de la diplomatie israélienne face aux accusations de tentative de viol portées par une de leurs collègues contre l’ambassadeur d’Égypte à Tel-Aviv. En tenue de gala, les trois danseuses étaient escortées d’une vingtaine de sympathisantes qui brandissaient des pancartes affirmant: «Non au harcèlement sexuel» ou encore «Si l’ambassadeur (Mohammed Bassiouny) reste en fonctions, le viol est légitime». Mme Shulamit Shalom accuse l’ambassadeur égyptien de l’avoir attirée en août 1997 dans l’appartement d’un médecin israélien et d’avoir tenté de la violer. La justice a fermé le dossier pénal dès octobre 1997, en faisant valoir une «insuffisance de preuves». M. Bassiouny a...