Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Coupe de France Créteil v/s Sedan choc du septième tour (photo)

La plus belle affiche du 7e tour de la Coupe de France, dont le tirage au sort a été effectué jeudi à Paris, opposera, le week-end des 28 et 29 novembre, Créteil, leader incontesté de National, à Sedan, formation de milieu de tableau de deuxième division. Pour Patrick Glanz, le directeur sportif du club banlieusard parisien qui jouera à domicile, cette rencontre constituera la «belle» après les deux matches – une victoire chacun – de la saison dernière en National. «Ce n’est pas un tirage facile, d’autant que nous rencontrons trois jours plus tard en Championnat Louhans-Cuiseaux, 2e de National. Aussi nous allons essayer d’avancer ce beau match de gala au vendredi 27». Les autres club de D2 ont eu un tirage, effectué par Thierry Roland et René Girard, l’adjoint de Roger Lemerre, beaucoup plus facile, même si certains peuvent redouter de «tomber» face à un club très hiérarchiquement inférieur comme la «lanterne rouge» Nice qui se déplace à Orange (CFA2). Le leader de D2, Saint-Etienne, sera de son côté sur ses gardes en se rendant chez les «héros» de l’édition de la saison passée, les Bressans de Bourg-Péronnas (CFA) qui n’avaient échoué qu’en quarts de finale à Gerland devant Lyon (0-1), après avoir éliminé auparavant deux autres formations de l’élite, Montpellier et Metz. Mais l’homme le plus heureux de ce tirage était le président de Moussac, un des 6 clubs «petits poucets» jouant en District, qui a eu le bonheur de tomber sur les prestigieux «Crocodiles» de Nîmes (D2), encore finalistes de la compétition en 1996 contre Auxerre. «J’avais demandé à René Girard (un Gardois) de nous donner Nîmes, a expliqué le président de Moussac. C’est formidable pour notre petit village de 1 000 habitants, situé à mi-distance d’Alès et de Nîmes, et pour notre club qui a seulement un budget de 250 000 francs. Comme nous nous attendons à 2 000 spectateurs (contre 900 au tour précédent) et que notre stade n’est plus homologué pour ce tour, nous allons demander de pouvoir disputer notre rencontre à Alès». Les clubs de D1 entreront en lice, après un 8e tour, seulement lors des 32es de finale. Championnat de France : le Paris SG présente tous les symptômes du convalescent Le Paris SG a affiché contre Metz (2-2), au Parc des princes, tous les symptômes du convalescent, alternant les séquences séduisantes, qui illusionnent sur une guérison totale, et les absences coupables. Au chevet, les praticiens accordent leur diagnostic. «On a bien joué mais pas tout le temps. Et on a raté les 15 dernières minutes», souligne l’entraîneur Artur Jorge, successeur depuis un mois d’Alain Giresse. Charles Biétry, président-délégué, qui a connu l’incubation et l’évolution du mal, estime que, «dans l’intensité, l’implication», il s’agit du meilleur match du PSG cette saison. «Hier, on a eu dix occasions. On a fait le plus difficile en revenant de 0-1 à 2-1. Mais on n’a pas eu une équipe assez forte à la fin, car trop déséquilibrée, désorganisée», ajoute le coach. Le défenseur Alain Goma concorde : «On n’a pas encore un esprit de gagneurs. On manque de persévérance. On s’est peut-être déconcentrés après notre deuxième but». «À partir du moment où l’on ne marque pas, le doute peut s’installer», renchérit Yann Lachuer, qui a marqué un but et provoqué un penalty. L’ex-Auxerrois dresse un constat nuancé : «On a oublié d’être rigoureux. S’il faut dix occasions pour marquer un but, on ne va pas décoller (...) Mais on ne peut pas parler de crise. La roue va tourner et le travail finir par payer». Penser positivement S’accrochant sur sa ligne de défense – «il faut penser positivement car il n’y a pas de raison pour rester pessimistes» –, Artur Jorge est conscient des manques, notamment sur les coups de pied arrêtés, qui ont provoqué les 4 buts encaissés par le club de la capitale, à Montpellier (2-1) et face au vice-champion. «Avec Adailton et Simone, ce n’est pas aussi de la tête qu’on mettra beaucoup de buts», sourit l’entraîneur. À la recherche louable de mouvement et de fausses pistes, l’attaque se perd encore, avec Ouédec venant récupérer des ballons dans le rond central, Okocha en pointe et Simone décroché! Onzième, à 5 points du dernier relégable, mais à seulement 4 points de Lyon, cinquième, le PSG n’a pourtant pas abdiqué l’ambition. «D’ailleurs, on n’a pas eu besoin de redéfinir les objectifs», précise Charles Biétry. Objectifs européens bien entendu. Convalescent, Metz l’est aussi. Mais avec des idées plus claires, à l’image de son attaquant Bruno Rodriguez qui va droit au but. Et de son président, Carlo Molinari, qui n’a pas craint d’affronter les premiers froids en costume.
La plus belle affiche du 7e tour de la Coupe de France, dont le tirage au sort a été effectué jeudi à Paris, opposera, le week-end des 28 et 29 novembre, Créteil, leader incontesté de National, à Sedan, formation de milieu de tableau de deuxième division. Pour Patrick Glanz, le directeur sportif du club banlieusard parisien qui jouera à domicile, cette rencontre constituera la «belle»...