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Actualités - REPORTAGE

La physionomie des marchés Beyrouth : marché toujours dominé par la BDL

Le dollar continue à faire du surplace sur le marché des changes de Beyrouth en l’absence d’éléments nouveaux. Sa tendance est restée déterminée par le maintien par la Banque du Liban (BDL) de sa fourchette d’intervention en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL, comme depuis la mi-octobre et pour la 21e journée consécutive. Ainsi, en dépit de la présence d’un fort courant «vendeur» sur le marché interbancaire, les établissements de crédit de la place ont continué de négocier le billet vert au bas de cette fourchette d’intervention et rarement en dehors d’elle en l’absence d’une contrepartie valable à la demande. En effet, l’essentiel du volume d’affaires de la journée d’hier, estimé à quelque 10 millions de dollars, devait être placé à l’achat par la BDL à 1 502,00 LL, indique-t-on dans les milieux cambistes. Le dollar soutenu par la tension en Irak À l’étranger, les risques d’un assaut aérien occidental contre l’Irak ont favorisé hier le dollar sur les marchés des changes internationaux, le confortant dans son rôle de monnaie-refuge. Ce sentiment a été renforcé après que le gouvernement irakien eut refusé de coopérer avec les inspecteurs des Nations unies, alors même que les forces américaines convergent vers la région du Golfe. Mais la hausse du billet vert a aussi d’autres raisons plus complexes en rapport avec la déception éprouvée par la communauté financière internationale face aux grandes lignes du nouveau programme de relance économique japonais qui a manqué d’innovation en s’abstenant de faire mention de réductions des taxes à la consommation. De plus, les marchés estiment de plus en plus qu’une crise financière mondiale a été évitée de justesse et que les États-Unis ne seront peut-être pas autant affectés par les soubresauts économiques de l’Asie qu’on le croyait précédemment. En effet, l’urgence d’une nouvelle diminution des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) semble donc s’éloigner lors de la réunion, mardi prochain, du comité de l’open market. Cela étant, le dollar s’est négocié partout à la hausse, affichant à New York les cours suivants : – 1,6615 pour un sterling contre 1,6620, la veille. – 1,6837 DM contre 1,6765. – 5,6446 FF contre 5,6265. – 1,3860 FS contre 1,3820. – 1 665,50 lires contre 1 659,00. – 121,98 yens contre 121,70. Bourse de Beyrouth : nouvelle hausse Sur les marchés des valeurs mobilières, la Bourse de Beyrouth a continué de progresser hier, la hausse des actions de la Banque Byblos, de Rymco et de l’Uniceramic l’ayant emporté sur la baisse de Lebanon Holdings sur le marché parallèle, et ce dans un contexte marqué toujours par la stabilité des actions Solidere des deux catégories et des autres valeurs bancaires. En conséquence, l’indice général LISPI a augmenté de 0,17 % à 88,01 points, ainsi que l’indice partiel LIBX des valeurs bancaires de 0,11 % à 194,81 points. Pour ce qui est de l’activité du marché pour la journée d’hier, elle a porté sur 74 651 actions échangées d’une valeur globale de 388 873 dollars. Volatilité de Wall Street Wall Street s’est montrée hésitante hier, ne parvenant pas à s’engager dans une direction précise. Elle a été soutenue d’un côté, par une vague d’achats sélectifs sur les valeurs pétrolières, de l’aéronautique civile et militaire dans le contexte des menaces de frappes aériennes sur l’Irak. Mais, elle s’est ressentie d’un autre côté, des ventes bénéficiaires sur les valeurs de la haute technologie. De plus, les incertitudes sur l’orientation de la politique monétaire de la Fed à l’issue de la réunion du comité de l’open market mardi prochain, ont rendu aussi le marché encore plus volatil. C’est ainsi que l’indice Dow Jones des 30 vedettes industrielles a dû fluctuer irrégulièrement entre un plus haut à 8 907,75 points et un plus bas à 8 810,14 points, avant d’afficher en pré-clôture 8 813,00 points, en baisse de 10,82 points sur la veille. Paris : sous le signe de la hausse de France Télécom Après une journée de valse-hésitation, l’indice CAC 40 de la Bourse de Paris s’est finalement orienté à la hausse, jeudi en clôture, en grande partie grâce à la hausse du titre France Télécom. Le CAC 40, qui avait ouvert en baisse de 0,64 %, a finalement terminé en hausse de 0,44 % (15,49 points) à 3 560,23 points. La séance a été marquée par la hausse spectaculaire de France Télécom, dont la seconde opération d’ouverture du capital est en cours. Le titre a fait un bond de 5,21 % à 399,70 FF. Le placement sans difficulté des obligations convertibles (10 milliards de francs) et l’intérêt des particuliers pour l’offre publique y sont pour quelque chose. Un intervenant a également souligné qu’il était «probable que des investisseurs institutionnels achètent du papier» pour garantir la réussite de l’opération «dont l’enjeu politique est très important». Le volume sur le premier marché (règlement mensuel et comptant) a été plus étoffé que les jours précédents à 11,5 milliards de francs, malgré une séance écourtée, qui a commencé avec trois quarts d’heure de retard en raison de problèmes techniques. Londres : en baisse La Bourse de Londres a clôturé jeudi en baisse, sous l’effet de prises de bénéfices et du recul des places asiatiques que l’indécision de Wall Street n’a pas permis de compenser. À la clôture, l’indice Footsie des cent principales valeurs reculait de 27,8 points à 5 449 points, soit une baisse de 0,5 % par rapport à la veille. Sur le marché à terme du Liffe, le contrat pour décembre sur le Footsie terminait à 5 465 points contre 5 502 la veille. En fin de séance, 36 valeurs étaient en hausse et 62 en baisse. L’éloignement des perspectives de réduction des taux d’intérêt après la publication mercredi du rapport trimestriel de la Banque d’Angleterre a pesé sur les échanges. Les valeurs pétrolières enregistrent une hausse, dans le sillage des cours du pétrole sur le marché de Londres, alors que les tensions s’accentuent entre la communauté internationale et l’Irak. Shell, qui a annoncé 3 000 suppressions d’emplois en Europe, a gagné 12,75 pence à 356 pence. BP a progressé de 13,5 pence à 899,5 pence. Francfort : Déçu par l’indécision de Wall Street La Bourse de Francfort a reculé jeudi de 1,26 %, déçue par l’indécision de Wall Street et la baisse de Tokyo, le X-DAX s’établissant à 4 645,89 pts contre 4 705,32 ponts à la clôture de mercredi. L’indice X-DAX des trente valeurs vedettes échangées sur le marché électronique XETRA, qui brasse environ les deux-tiers des transactions réalisées en Allemagne, s’était établi 4 705,32 points à la clôture mercredi. À la criée, le DAX a fini à 4 639,89 points, soit 77,81 points de moins que la veille. Il s’agit d’une consolidation après les forts gains de la semaine passée, ont estimé des courtiers. Zurich : en hausse La Bourse suisse a gagné 1,44 % jeudi, l’indice des valeurs vedettes Swiss Market Index (SMI) prenant 95,9 points à 6 753,3. Le marché a ouvert en baisse avant de se retourner en milieu de journée, emmené par quelques valeurs vedettes à forte pondération dans l’indice SMI et par un dollar fort. «Le titre Roche s’est emballé aujourd’hui», a indiqué Jean-Pierre Buchs, analyste à l’Union bancaire privée. «Des rumeurs sur une éventuelle fusion (par exemple avec Novartis) ou acquisition de la société ont sans conteste aidé la hausse du titre». Tokyo : dégringolade de la cote La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 2,4 % jeudi, déçue par le nouveau plan de relance budgétaire du gouvernement, selon les opérateurs. L’indice principal Nikkei a perdu 352,96 points pour finir à 14 075,06 points, tandis que l’indice élargi Topix cédait 15,19 points. Près de 400 millions de titres ont changé de main, contre 386,6 millions la veille. Les investisseurs ont estimé que le nouveau plan de relance du gouvernement, qui prévoit des réductions d’impôts d’un montant de 7 000 milliards de yens, ne contenait pas de surprises, indiquaient les opérateurs.
Le dollar continue à faire du surplace sur le marché des changes de Beyrouth en l’absence d’éléments nouveaux. Sa tendance est restée déterminée par le maintien par la Banque du Liban (BDL) de sa fourchette d’intervention en l’état, soit entre 1 502,00 LL à l’achat et 1 515,00 LL à la vente, pour le faire clôturer au taux moyen indicatif de 1 508,50 LL, comme depuis la mi-octobre et pour la 21e journée consécutive. Ainsi, en dépit de la présence d’un fort courant «vendeur» sur le marché interbancaire, les établissements de crédit de la place ont continué de négocier le billet vert au bas de cette fourchette d’intervention et rarement en dehors d’elle en l’absence d’une contrepartie valable à la demande. En effet, l’essentiel du volume d’affaires de la journée d’hier, estimé à quelque 10...