La Grande-Bretagne imprime des billets en euro et cela lui coûte 300 000 livres (près de 500 000 dollars), même si elle ne participe pas à la monnaie unique, a-t-on appris jeudi auprès de la Banque d’Angleterre. «Nous allons imprimer d’ici décembre sept millions de billets de cinq, vingt et cinquante euros mais ils ne seront pas destinés à être mis en circulation, il s’agit uniquement d’un test», a précisé une porte-parole de la Banque centrale. Elle a expliqué que ce test était effectué dans le cadre des préparatifs pour la mise en circulation en 2002 des billets en euro dans les onze pays qui participent à l’Union économique et monétaire (UEM) européenne. Ces pays rejoindront l’euro le 1er janvier. La Grande-Bretagne, qui envisage un référendum sur une éventuelle adhésion à l’horizon 2002, ne fera pas partie de cette première vague. «La Banque centrale européenne (BCE) mène jusqu’à mars une série de tests pour l’impression des billets en euro et les capacités dans les pays de l’UEM ne sont pas suffisantes», a-t-elle poursuivi, soulignant que la Banque d’Angleterre coopère depuis 1994 avec l’Institut monétaire européen, ancêtre de la BCE. Des raisons techniques, liées à la taille des rames de papier, obligent à imprimer une quantité importante de billets et la Banque d’Angleterre produira donc pour ce test deux millions de billets de 20, deux millions de billets de 50 et cinq millions de billets de cinq euros.