Toujours plus : le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir à Tokyo a adopté jeudi un plan de relance qui établit un nouveau record dans le dopage budgétaire, avec l’espoir d’éviter à la seconde économie mondiale une troisième année consécutive de récession. Entre les dépenses budgétaires supplémentaires, qui dépasseront les 10 000 milliards de yens (80 milliards de dollars), et les réductions d’impôt pour les ménages et les entreprises, pour quelque 7 000 milliards, l’injection s’annonce massive : près de 18 000 milliards de yens (144 milliards de dollars). Ce montant effacerait le précédent record, 16 000 milliards de yens dans le plan adopté en avril dernier et dont les premiers effets commencent à peine à se faire sentir. Le financement de ce nouveau programme fera l’objet d’un collectif budgétaire, le troisième pour l’année fiscale en cours, qui sera soumis à l’approbation de la Diète (Parlement) lors d’une session extraordinaire prévue pour commencer le 27 novembre. La décision du PLD, qui doit être entérinée par le gouvernement le 16 novembre, intervient avant plusieurs rencontres internationales importantes, au cours desquelles le Premier ministre Keizo Obuchi devra justifier son action pour tirer la machine économique nippone du marasme. Il participera les 18 et 19 novembre au sommet de l’Apec (forum de coopération économique Asie-Pacifique) à Kuala-Lumpur, avant d’acceuillir au Japon les présidents américain Bill Clinton puis chinois Jiang Zemin. «Nous voulons que l’économie japonaise retrouve une croissance positive l’an prochain», a indiqué Taichi Sakaiya, le directeur général de l’Agence de planification économique, qui s’exprimait devant le Foreign Correspondents Club of Japan. Les services de M. Sakaiya, qui a rang de ministre, prévoient une récession de 1,8 % pour l’actuelle année fiscale, après un recul de 0,7 % l’an dernier. Le pronostic pour l’année fiscale 1999 (d’avril à mars 2000) sera formulé en décembre. Les institutions internationales, FMI ou OCDE, ont une vision encore plus noire de la situation du Japon, annonçant un recul d’au moins 2,5 % pour l’année calendaire en cours, suivi d’une quasi-stagnation l’an prochain.
Toujours plus : le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir à Tokyo a adopté jeudi un plan de relance qui établit un nouveau record dans le dopage budgétaire, avec l’espoir d’éviter à la seconde économie mondiale une troisième année consécutive de récession. Entre les dépenses budgétaires supplémentaires, qui dépasseront les 10 000 milliards de yens (80 milliards de dollars), et les réductions d’impôt pour les ménages et les entreprises, pour quelque 7 000 milliards, l’injection s’annonce massive : près de 18 000 milliards de yens (144 milliards de dollars). Ce montant effacerait le précédent record, 16 000 milliards de yens dans le plan adopté en avril dernier et dont les premiers effets commencent à peine à se faire sentir. Le financement de ce nouveau programme fera l’objet d’un collectif...