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Actualités - CHRONOLOGIE

Table ronde - Souvenirs émus, histoires attendrissantes, moments privilégiés Georges Schéhadé, ce songe qui traverse le verbe ...

Certains, pour l’avoir connu de très près; d’autres, pour avoir pris le temps d’apprécier une œuvre colossale de par l’importance qu’elle occupe dans la littérature contemporaine; ceux enfin qui l’ont tout simplement aimé; ils étaient là hier, réunis dans un mouvement spontané pour échanger les souvenirs de Georges Schéhadé. Dans le cadre d’une table ronde qui, semble-t-il, avait été improvisée en dernière minute, Jean Lacouture, biographe de talent et grand ami du poète libanais, a fait une causerie au cours de laquelle il a évoqué des histoires attendrissantes et quelques moments privilégiés qu’il avait partagés avec le grand écrivain francophone. M. Ghassan Tuéni, M. Albert Dichy, directeur de l’Imec, (l’Institut mémoires de l’édition contemporaine), M. Victor Hachem, auteur d’un ouvrage sur Georges Schéhadé, et enfin M. Hareth Boustany, de Solidere, ont témoigné, chacun à sa façon de leur amour pour ce jongleur de mots . «Silencieux», il l’était bien, lui qui avait une affection toute particulière pour les phrases, dira Albert Dichy, qui a par ailleurs regretté que Georges Schéhadé, qui avait vu s’essouffler et manquer de s’éteindre le Liban du fait des années de guerre, n’ait pas connu son pays dans sa phase de renaissance. Il s’était éteint juste avant. C’était ensuite au tour du public de réagir devant le portrait impressionnant du poète et dramaturge qui continue de susciter l’enthousiasme et l’admiration même chez les plus jeunes. Fascination particulière Georges Schéhadé, qui a consacré sa vie au verbe, lui accorda en fait très peu par rapport au songe qui passe à travers ce verbe, dira une jeune enseignante de Jamhour qui s’est spontanément levée pour lire un de ses passages favoris de Schéhadé. Son groupe d’écoliers s’est révélé être la troupe des futurs acteurs de Monsieur Bob’le, une pièce qui doit être représentée à Paris par ces jeunes acteurs en herbe. De l’autre bout du café littéraire, une autre institutrice du Lycée français se lève pour annoncer, à son tour, que l’école a prévu cette année de jouer une autre œuvre magistrale de Schéhadé L’émigré de Brisbane. Une responsable de l’école des sœurs de Nazareth vient ensuite annoncer, sitôt après, que l’école avait décidé de donner à leur nouvelle salle de théâtre le nom de Georges Schéhadé. Aucune parmi ces institutions ne savait que l’année 1999 avait été consacrée en hommage à ce géant de la francophonie. C’est dire que l’œuvre de Schéhadé continuera pendant très longtemps d’exercer une fascination particulière sur les générations à venir.
Certains, pour l’avoir connu de très près; d’autres, pour avoir pris le temps d’apprécier une œuvre colossale de par l’importance qu’elle occupe dans la littérature contemporaine; ceux enfin qui l’ont tout simplement aimé; ils étaient là hier, réunis dans un mouvement spontané pour échanger les souvenirs de Georges Schéhadé. Dans le cadre d’une table ronde qui, semble-t-il, avait été improvisée en dernière minute, Jean Lacouture, biographe de talent et grand ami du poète libanais, a fait une causerie au cours de laquelle il a évoqué des histoires attendrissantes et quelques moments privilégiés qu’il avait partagés avec le grand écrivain francophone. M. Ghassan Tuéni, M. Albert Dichy, directeur de l’Imec, (l’Institut mémoires de l’édition contemporaine), M. Victor Hachem, auteur d’un...