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Actualités - CHRONOLOGIE

L'accord de financement, pour quatre millions de dollars, du projet Normandy a été signé

En octobre dernier, une entreprise privée des Pays-Bas avait conclu un accord, le premier du genre, avec la société Solidere, afin de retraiter la colline de déchets qui surplombe le lieu dit «Normandy», sur le front de mer. La réalisation d’un tel projet est naturellement lié à un financement important. Le gouvernement hollandais a donc confirmé sa volonté de participer à la reconstruction du Liban, en accordant un financement de 2,4 millions de dollars au projet. La décharge du «Normandy» est restée longtemps un problème de salubrité publique avant d’être considérée comme une affaire rentable, tant sur le plan de la récupération de matières premières que, bien évidement, au plan immobilier. Cet îlot insalubre peut devenir effectivement un terrain pris sur la mer et négociable à prix d’or, en raison de son emplacement sur le front de mer et en bordure du centre-ville. La question, toutefois délicate, du traitement des ordures et des immondices laissés par la guerre a donc été résolue par «DUOS», une firme hollandaise particulièrement active dans le recyclage des déchets urbains. Beaucoup d’autres sociétés étrangères se sont penchées sur le sujet mais, finalement, c’est le concept apporter par «DUOS» qui a séduit les responsables de «Solidere». Il s’agit donc maintenant de trier cet agglomérat record de déjections, puisqu’outre les ordures ménagères «classiques», cette montagne artificielle renferme des blocs de béton, issus des démolitions, du fer à profusion, des poches de gaz explosives et, sous la mer, des cadavres de bestiaux et d’humains. C’est donc une véritable usine qu’il a fallu réaliser sur place (la plupart des déchets étant intransportables). Le coût d’une telle installation a été chiffré à 4 millions de dollars. Soixante pour cent de la facture sont financés par un fonds spécial du ministère des Affaires étrangères hollandais et l’accord mentionné aujourd’hui a conclu définitivement les modalités de financement dans son ensemble; le financement étant lié scrupuleusement au respect des normes européennes en la matière. M. Ronald Mollinger, ambassadeur des Pays-Bas au Liban, a déclaré à son interlocuteur, M. Abdel Rahman Solh, représentant «Solidere»: «Dans cinq ans, le dépotoir du «Normandy» sera transformé en parc public. Nous sommes heureux d’avoir contribué à résoudre cet important problème pour les habitants de Beyrouth et souhaitons que ce projet soit le premier d’une longue collaboration bilatérale».
En octobre dernier, une entreprise privée des Pays-Bas avait conclu un accord, le premier du genre, avec la société Solidere, afin de retraiter la colline de déchets qui surplombe le lieu dit «Normandy», sur le front de mer. La réalisation d’un tel projet est naturellement lié à un financement important. Le gouvernement hollandais a donc confirmé sa volonté de participer à la reconstruction du Liban, en accordant un financement de 2,4 millions de dollars au projet. La décharge du «Normandy» est restée longtemps un problème de salubrité publique avant d’être considérée comme une affaire rentable, tant sur le plan de la récupération de matières premières que, bien évidement, au plan immobilier. Cet îlot insalubre peut devenir effectivement un terrain pris sur la mer et négociable à prix d’or, en raison...