Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Football Championnats européens Le Barça (Espagne) et l'Ajax (Pays-Bas) champions (photos)

Tout est bien qui finit bien: Barcelone s’est assuré dès samedi de remporter le championnat d’Espagne pour la 15e fois de son histoire, après une saison en dents de scie où les Catalans ont parfois donné l’impression d’avoir mal digéré le départ de Ronaldo. La victoire 1-0 contre Saragosse, à quatre journées de la fin de la Liga, a permis de conjurer l’élimination en Ligue des champions et les cauchemars du mois de janvier où le Barça perdait tous ses moyens dans le dernier quart d’heure. Un Brésilien a chassé l’autre: Vitor Barbosa Ferreira «Rivaldo», embauché en toute hâte moyennant 4 milliards de pesetas (environ 26,6 millions de dollars) pour pallier le départ de Ronaldo vers l’Inter Milan, a rempli correctement son contrat, avec 18 buts. La politique de recrutement du club, qui a coûté près de 9 milliards de pesetas, n’a pas toujours été aussi heureuse, même si elle a réservé des surprises. Si Sonny Anderson, Michael Reiziger et Winston Bogarde peuvent encore mieux faire, le gardien de but néerlandais Ruud Hesp, un parfait inconnu de 31 ans dont l’engagement avait été pris comme une plaisanterie, est devenu la coqueluche du Camp Nou en sauvant des points décisifs. Cette saison aura été l’année-Luis Enrique: avec 18 buts comme Rivaldo, l’ex-joueur du Real Madrid est devenu la cheville ouvrière des succès du Barça, sur le terrain comme dans les vestiaires, où il a toujours encouragé les siens aux pires moments de la saison. Et les heures sombres ont ponctué le parcours du Barça. Novembre: le Barça sort par la petite porte de la Ligue des champions, avec en prime l’humiliation d’une défaite à domicile 0-4 contre le Dinamo Kiev. Janvier: les Catalans perdent inexplicablement 3-4 contre Salamanque et Valence dans le dernier quart d’heure, après avoir mené 3-0 dans le dernier cas. Ces coups de semonce successifs et la grogne du vestiaire ont obligé l’entraîneur néerlandais Luis Van Gaal à assouplir son sacro-saint schéma. L’ex-coach de l’Ajax Amsterdam, qui avait placé Rivaldo sur le flanc du terrain, finira par rendre sa liberté au Brésilien en position d’avant-centre où il excelle. En l’absence de Pep Guardiola, blessé, Van Gaal s’est également résigné à avancer d’un cran le jeune Albert Celades, bien plus probant au centre du terrain qu’en position de libero. «Je n’ai pas changé, ce sont les joueurs qui se sont mieux adaptés au système», plaidera Van Gaal pour faire bonne figure. Le FC Barcelone, qui s’est repris dans la dernière ligne droite, a également profité de la faiblesse de son principal adversaire, le Real Madrid, qu’il a battu à deux reprises. Avec un quinzième titre de champion en poche, les Catalans rêvent désormais de réaliser le doublé en enlevant la finale de la coupe d’Espagne, le 29 avril, contre Majorque. Plus personne ne se souviendra alors des erreurs de Van Gaal et des errements du Barça. «Une authentique folie» dans les rues de la ville «Une authentique folie»: les commentateurs de télé et de radio n’avaient pas d’autres mots pour décrire l’ambiance à Barcelone après la conquête du titre de champion d’Espagne de football par le Barça. Une heure à peine après la victoire des «blaugranas» (1-0) face à Saragosse, une marée humaine avait submergé les grandes artères de la cité catalane où des milliers de supporteurs ont célébré un 15e titre qui se faisait attendre depuis 1994. Des milliers de jeunes, à pied, à motos ou sur le toit des voitures, se sont dirigés vers la place de Catalogne, en haut de la célèbre rambla, en agitant des drapeaux aux couleurs de leur région sans oublier de crier des slogans anti-Real Madrid. A l’unisson de cette ferveur populaire teintée de régionalisme, les deux journaux sportifs catalans, El Mundo Deportivo et Sport, ont sorti dès 23h00 (21h00 GMT) une édition spéciale avec un seul mot en une: «Champions», l’un en espagnol, l’autre en catalan. «Il faut être très froid et très distant pour ne pas se rendre compte que le FC Barcelone est quelque chose de plus qu’un club», commentait le président du gouvernement autonome catalan, le nationaliste modéré Jordi Pujol, qui reprenait ainsi à son compte l’une des devises des «socios» de l’entité sportive catalane. Tout aussi heureux mais moins démonstratif, l’entraîneur néerlandais du club Louis Van Gaal expliquait aux journalistes que «le plus important avait été de transmettre la même conception du jeu» à tout l’entourage du club. Van Gaal savourait avec distance et froideur son premier titre avec le Barça, après avoir essuyé de sérieuses critiques quand son équipe gagnait sans panache en début de saison ou quand elle a été sortie sans gloire de la Ligue des champions. Beau joueur, le président du Real Madrid, Lorenzo Sanz, félicitait ses rivaux de toujours qui ravissaient à son équipe un titre qu’elle avait gagné l’année dernière. Il est vrai que les Madrilènes ont déjà reçu entre-temps un beau lot de consolation: une finale de Ligue des champions le 20 mai contre la Juventus Turin. Pendant que son adversaire de toujours savourait son triomphe, le Real Madrid a défait sans trop de problème Oviedo grâce à d’excellentes actions collectives. Inspiré comme ses partenaires, le jeune prodige Raul a marqué deux buts alors qu’il avait perdu le chemin des filets depuis début janvier. Son deuxième exploit, un lob après une série de passes à une touche de balle, représente ce qui s’est fait de mieux cette année au Bernabeu. Une autre étoile montante du Real, Fernando Morientes, a lui aussi réussi le doublé, avec un but de la tête sur un centre de Roberto Carlos puis un second du plat du pied sur une passe de Christian Karembeu. L’Athletic Bilbao occupe pour la première fois cette année la 3e place, avec une victoire 2-0 contre Compostelle, deux buts de ses internationaux Joseba Exteberria et Julen Guerrero. Majorque, avec un match nul 2-2 contre l’Espanyol, est quatrième, tandis que la Real Sociedad, battue samedi par Valence, se retrouve juste derrière à égalité de point avec le Celta Vigo, auteur d’un match nul à Valladolid. Pour ses quatre équipes, la lutte pour les meilleures places est d’autant plus importante que l’Espagne peut envoyer la saison prochaine trois clubs en Ligue des champions, en cas de victoire du Real Madrid le 20 mai contre la Juventus en finale. Barcelone — Saragosse 1-0 Valence — Real Sociedad 3-2 Real Madrid — Oviedo 5-1 Athletic Bilbao — Compostelle 2-0 Majorque — Espanyol Barcelone 2-2 Valladolid — Celta Vigo 0-0 Sporting Gijon — Atletico Madrid 2-3 Deportivo La Corogne — Salamanque 1-0 Racing Santander — Mérida 2-0 Tenerife — Bétis Séville 3-1 Classement: 1. FC Barcelone 73 pts 2. Real Madrid 59 3. Athletic Bilbao 57 4. Majorque 56 5. Real Sociedad 55 Pays Bas: Fête pour l’Ajax Amsterdam Le PSV Eindhoven, l’ex-champion national, a réussi un véritable «carton» (10-0), samedi à domicile, contre le FC Volendam lors de la 31e journée du championnat des Pays-Bas de football. L’Ajax Amsterdam, sacré champion des Pays-Bas depuis dimanche dernier, a été battre (4-2) dimanche Groningen. Feyenoord Rotterdam a fait de même (3-1) sur la pelouse de Breda. Au classement, l’Ajax Amsterdam totalise 18 points d’avance sur le PSV Eindhoven et 25 sur Arnhem, troisième. Maastricht — Fortuna Sittard 1-4 PSV Eindhoven — FC Volendam 10-0 Willem II Tilburg — Heerenveen 5-2 Sparta Rotterdam — Nimègue 1-0 FC Groningen — Ajax Amsterdam 2-4 Breda — Feyenoord Rotterdam 1-3 FC Utrecht — Doetinchem 0-0 Classement: 1. Ajax Amsterdam 83 pts (champion 1997-98) 2. PSV Eindhoven 65 3. Vitesse Arnhem 58 4. Feyenoord Rotterdam 57 5. Heerenveen 51 Italie: La Juventus et l’Inter Milan restent sur leurs positions La Juventus, qui s’est difficilement imposée (1-0) à Empoli, et l’Inter Milan, net vainqueur d’Udinese (2-0), sont restés sur leurs positions (un point d’écart) en tête du championnat d’Italie de football à une semaine de leur grand choc, le 26 avril à Turin. En revanche, la Lazio s’est inclinée (2-1) à Vicence et a définitivement perdu tout espoir de se mêler à la lutte finale pour le titre. L’AS Rome et Parme, qui ont respectivement gagné contre Brescia (5-0) et à Lecce (2-0), ont rejoint Udinese à la quatrième place, à 14 points du leader. Enfin, le Milan AC a perdu une nouvelle fois, nettement battu à Bologne (3-0). Atalanta — Fiorentina 1-0 Bologne — Milan AC 3-0 Empoli — Juventus 0-1 Inter Milan — Udinese 2-0 Lecce — Parme 0-2 Naples — Sampdoria 0-2 Piacenza — Bari 0-1 AS Rome — Brescia 5-0 Vicence — Lazio 2-1 Classement: 1. Juventus 66 pts 2. Inter Milan 65 3. Lazio 56 4. Udinese 52 5. AS Rome 52 Angleterre: Arsenal prend le commandement Arsenal, dans une forme irrésistible, a pris le commandement du championnat d’Angleterre de football en écrasant Wimbledon (5-0), tandis que Manchester United était tenu en échec par Newcastle (1-0), samedi, lors de la 35e journée. Les «Gunners», qui ont dynamité la défense de Wimbledon en moins de vingt minutes, comptent une longueur d’avance mais aussi deux matches de retard sur les tenants du titre, sérieusement bousculés par Newcastle. Dimanche, Liverpool a laissé filer ses chances d’accrocher la Ligue des champions en concédant le match nul à Coventry (1-0), alors que Chelsea s’est hissé à la quatrième place en battant Sheffield Wednesday (1-0). Arsenal — Wimbledon 5-0 Barnsley — Tottenham 1-1 Bolton — Leeds 2-3 Crystal Palace — Derby 3-1 Everton — Leicester 1-1 Manchester United — Newcastle 1-1 Southampton — Aston Villa 1-2 West Ham — Blackburn 2-1 Chelsea — Sheffield Wednesday 1-0 Coventry — Liverpool 1-1 Classement: 1. Arsenal 69 pts 2. Manchester United 68 3. Liverpool 59 4. Chelsea 57 5. Leeds 57 Allemagne: Kaiserslautern toujours leader Le leader du championnat d’Allemagne de football, le FC Kaiserslautern, et son poursuivant, le FC Bayern Munich, sont restés samedi sur leurs positions, tous deux devant concéder un match nul à l’extérieur, lors de la 31e journée. Kaiserslautern est allé faire match nul 2 à 2 à Rostock, le 4e au classement, tandis que le Bayern, dans un match fou contre la lanterne rouge, Arminia Bielefeld, n’a égalisé à 4 à 4 par son libero-vétéran Lothar Matthaeus, 37 ans, qu’à la 87e minute. Kaiserslautern possède donc toujours un point d’avance et un match de retard sur le club bavarois. Dimanche, Stuttgart s’est imposé 2 à 0 contre Bochum. Duisbourg — Wolfsburg 2-2 Brême — Cologne 3-0 Rostock — Kaiserslautern 2-2 Karlsruhe — Schalke 04 0-0 1860 Munich — Berlin 3-1 Bielefeld — Bayern Munich 4-4 Leverkusen — Hambourg 5-0 Dortmund — Moenchengladbach 1-2 Stuttgart — Bochum 2-0 Classement: 1. Kaiserslautern 60 pts 2. Bayern Munich 59 3. Leverkusen 53 4. Stuttgart 48 5. Rostock 47 France: Lens et Metz s’envolent Les deux premiers du championnat de France de football, Lens, victorieux à Cannes 2-0 et Metz, difficile vainqueur de Nantes 3-2, se sont détachés à la suite de la défaite du troisième Marseille à Auxerre (2-1), samedi, lors de la 32e journée. Lens compte toujours deux points d’avance sur Metz alors que Marseille se trouve relégué à 7 longueurs de Metz. Monaco reste quatrième malgré sa surprenante défaite (1-0) sur son terrain face à Toulouse (13e), les tenants du titre ont été rejoints par Bordeaux, qui est allé gagné 1-0 à Paris devant le Paris Saint-Germain. Cannes — Lens 0-2 Metz — Nantes 3-2 Paris SG — Bordeaux 0-1 Rennes — Guingamp 1-2 Strasbourg — Le Havre 0-1 Châteauroux — Lyon 2-3 Auxerre — Marseille 2-1 Bastia — Montpellier 2-1 Monaco — Toulouse 0-1 Classement: 1. Lens 64 pts 2. Metz 62 3. Marseille 55 4. Monaco 53 5. Bordeaux 53 l Le FC Lorient, vainqueur de Wasquehal (1-0), samedi lors de la 38e journée du championnat de France de football de deuxième division, a acquis officiellement le droit d’évoluer la saison prochaine en première division. Le club breton, entraîné par Christian Gourcuff, qui a pris seul la première place du championnat de D2, est assuré de monter parmi l’élite pour la première fois de son histoire, à quatre journées de la fin de l’exercice. (AFP)
Tout est bien qui finit bien: Barcelone s’est assuré dès samedi de remporter le championnat d’Espagne pour la 15e fois de son histoire, après une saison en dents de scie où les Catalans ont parfois donné l’impression d’avoir mal digéré le départ de Ronaldo. La victoire 1-0 contre Saragosse, à quatre journées de la fin de la Liga, a permis de conjurer l’élimination en Ligue des champions et les cauchemars du mois de janvier où le Barça perdait tous ses moyens dans le dernier quart d’heure. Un Brésilien a chassé l’autre: Vitor Barbosa Ferreira «Rivaldo», embauché en toute hâte moyennant 4 milliards de pesetas (environ 26,6 millions de dollars) pour pallier le départ de Ronaldo vers l’Inter Milan, a rempli correctement son contrat, avec 18 buts. La politique de recrutement du club, qui a coûté près de...