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Actualités - CHRONOLOGIE

Au terme du premier congrès du mouvement Berlusconi plébiscité à la tête de Forza Italia

Le chef de l’opposition de droite italienne et magnat de la communication Silvio Berlusconi a été plébiscité ce week-end à la tête de son mouvement Forza Italia (FI) au terme du premier congrès, à Milan (nord), de ce parti qui a adopté une plate-forme politique au contenu résolument libéral. L’ancien premier ministre, âgé de 61 ans, a retrouvé au cours de ce congrès qui était destiné à redonner à FI la vigueur qui lui a fait défaut au cours des dernières années, un ton offensif dirigé principalement contre le gouvernement de centre gauche et son président, Romano Prodi. Les 3.000 délégués ont élu par acclamation Silvio Berlusconi, 61 ans, qui était le seul candidat en lice, comme président, et ont désigné un comité de présidence de six membres et un Conseil national. Créé pour les élections de 1994 qui avaient conduit Silvio Berlusconi à la tête du gouvernement, FI fonctionnait jusqu’à présent essentiellement comme une fédération de clubs. Le congrès de Milan avait pour objet de le doter de structures légères mais mieux adaptées au fonctionnement d’un parti politique. La première plate-forme politique de ce parti, adoptée samedi, confirme les prises de position défendues par FI: baisse des impôts, développement du programme de privatisations, refus des 35 heures hebdomadaires et développement de la flexibilité. FI a également préconisé une politique de régionalisation avec une réduction du rôle de l’Etat. Sur le plan de la justice, qui est particulièrement délicat compte tenu des démêlés judiciaires de Silvio Berlusconi qui hypothèquent son avenir politique, FI a réclamé que les fonctions de juge et de procureur soient séparées. Le parti de M. Berlusconi a enfin dit «oui» à l’euro, «non» à une bureaucratie centrale européenne, et a réclamé des institutions communautaires dans les domaines de la défense et de la politique étrangère. Les valeurs A l’ouverture du congrès, le chef de FI avait précisé les orientations de son parti en déclarant que «FI aspire à devenir le parti des gens ordinaires, un parti résolument au centre, dont les références sont les valeurs libérales, catholiques et laïques ainsi que nationales sans être centralistes». Symboliquement, M. Berlusconi avait décidé que le congrès de FI s’achèverait le 18 avril, date du 50e anniversaire de la victoire de la Démocratie Chrétienne sur le Front de la gauche lors des premières élections libres de l’après-fascisme. «FI représente aujourd’hui le peuple du 18 avril, celui qui se reconnaît dans les mêmes valeurs qu’alors: la démocratie, la liberté et l’Occident», a souligné M. Berlusconi, affirmant que l’Italie était toujours menacée par l’instauration d’un Etat confisqué par la gauche. Silvio Berlusconi espère que ce congrès lui permettra de reprendre la direction incontestée de la coalition de centre droit «Le Pôle des Libertés», alors que son ambitieux allié Gianfranco Fini, chef de l’Alliance Nationale (AN, post-fasciste), fait souvent figure de rival. Ce dernier avait notamment mis en doute la capacité de Silvio Berlusconi à diriger l’opposition après l’échec de la droite aux élections municipales de novembre dernier. L’unité réaffirmée de FI derrière Silvio Berlusconi s’est aussitôt exprimée publiquement samedi après-midi dans le centre de Milan avec une manifestation qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes. L’une des grandes décisions que va devoir prendre prochainement FI sera de voter ou de rejeter les réformes constitutionnelles préparées par une commission parlementaire afin de donner au système politique italien une stabilité qui lui fait cruellement défaut. M. Berlusconi, qui a approuvé le travail de la commission, laisse planer le doute sur l’attitude de FI lors du vote en raison de ses démêlés personnels avec la justice, et en particulier avec les juges anti-corruption de Milan qu’il accuse de persécution politique à son encontre. (AFP)
Le chef de l’opposition de droite italienne et magnat de la communication Silvio Berlusconi a été plébiscité ce week-end à la tête de son mouvement Forza Italia (FI) au terme du premier congrès, à Milan (nord), de ce parti qui a adopté une plate-forme politique au contenu résolument libéral. L’ancien premier ministre, âgé de 61 ans, a retrouvé au cours de ce congrès qui était destiné à redonner à FI la vigueur qui lui a fait défaut au cours des dernières années, un ton offensif dirigé principalement contre le gouvernement de centre gauche et son président, Romano Prodi. Les 3.000 délégués ont élu par acclamation Silvio Berlusconi, 61 ans, qui était le seul candidat en lice, comme président, et ont désigné un comité de présidence de six membres et un Conseil national. Créé pour les élections de...