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Actualités - CHRONOLOGIE

Les deux femmes sont emprisonnées en Arabie Séoudite pour meurtre Ryad disposé à étudier un appel à la clémence pour les infirmières britanniques

Le roi Fahd a promis au premier ministre Tony Blair d’étudier un appel à la clémence pour deux infirmières britanniques emprisonnées en Arabie Séoudite pour meurtre. «Le prince héritier a déclaré au premier ministre (britannique) que le roi Fahd avait reçu une lettre des familles des deux infirmières sollicitant la clémence», a indiqué dimanche un diplomate britannique. Le prince Abdallah Ben Abdel Aziz a assuré que cette demande serait «prise très sérieusement en considération», a-t-il ajouté. M. Blair s’est déclaré «certain» que cette demande serait étudiée avec sérieux, selon le diplomate. Deborah Parry, 40 ans, et Lucille McLauchlan, 32 ans, sont accusées du meurtre d’une collègue australienne, Yvonne Gilford, à Dhahran (nord-est du royaume), en décembre 1996. Après avoir dans un premier temps avoué, elles s’étaient rétractées en affirmant avoir été torturées pour passer aux aveux. La première, accusée du meurtre, attend toujours sa sentence tandis que la seconde a été condamnée en 1997 pour complicité à huit ans de prison et 500 coups de fouet. M. Blair s’est entretenu samedi avec le prince héritier puis le roi. Le dîner officiel offert par le prince Abdallah a été suivi d’une séance de travail des deux délégations, dirigées par le prince héritier et le premier ministre. M. Blair a quitté dimanche matin l’Arabie Séoudite pour une courte visite à Amman, troisième étape d’une tournée au Proche-Orient, dominée par l’examen des moyens de relancer le processus de paix. A la veille de sa visite, l’ambassadeur séoudien à Londres avait déclaré que Londres n’allait pas s’ingérer dans le déroulement du jugement de deux infirmières britanniques. «Cette affaire est traitée conformément aux règles judiciaires séoudiennes, sans ingérence de personne», avait dit vendredi M. Ghazi Qossaibi à l’agence officielle séoudienne SPA. «Le gouvernement britannique comprend parfaitement cette position et respecte l’indépendance et l’honnêteté de la justice séoudienne», avait-il ajouté. Un porte-parole de Downing Street avait affirmé quant à lui que la question des deux infirmières serait «obligatoirement évoquée» par M. Blair au cours de sa visite. L’ambassadeur britannique à Ryad M. Andrew Green avait déclaré qu’il ne fallait pas exagérer l’importance de cette affaire. «Il y a des questions beaucoup plus importantes à examiner entre les deux pays», avait-il dit. Le diplomate a toutefois souhaité une issue rapide à l’affaire qu’il a qualifiée de «cas consulaire difficile». Deborah Parry, originaire d’Alton (sud de l’Angleterre), attend un verdict dans son procès jugé depuis mai dernier par un tribunal islamique alors que Lucille McLauchlan, originaire de Dundee (Ecosse), avait fait appel après sa condamnation à huit ans de prison. Parry avait évité une condamnation à mort après que le frère de la victime, vivant en Australie, avait accepté une compensation financière, appelée «diya» (prix du sang) dans la loi islamique en contrepartie à sa renonciation à exiger la peine capitale pour l’infirmière britannique. L’avocat séoudien des deux infirmières, Me Salah al-Hejailan, avait jugé imminente leur libération en février. «Elles seront de retour à la maison très rapidement», avait-il affirmé. (AFP)
Le roi Fahd a promis au premier ministre Tony Blair d’étudier un appel à la clémence pour deux infirmières britanniques emprisonnées en Arabie Séoudite pour meurtre. «Le prince héritier a déclaré au premier ministre (britannique) que le roi Fahd avait reçu une lettre des familles des deux infirmières sollicitant la clémence», a indiqué dimanche un diplomate britannique. Le prince Abdallah Ben Abdel Aziz a assuré que cette demande serait «prise très sérieusement en considération», a-t-il ajouté. M. Blair s’est déclaré «certain» que cette demande serait étudiée avec sérieux, selon le diplomate. Deborah Parry, 40 ans, et Lucille McLauchlan, 32 ans, sont accusées du meurtre d’une collègue australienne, Yvonne Gilford, à Dhahran (nord-est du royaume), en décembre 1996. Après avoir dans un premier temps...