Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a accusé Israël de mener une campagne internationale de perfide pour amener le Liban à renoncer à la résolution 425 et à accepter des arrangements de sécurité à la frontière internationale. M. Berry a tenu ces propos dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture du troisième congrès de l’Union des parlementaires d’origine libanaise. Quinze pays membres participent au forum parlementaire qui clôturera ce soir ses travaux. Les relations économiques et culturelles entre le Liban et les pays membres de l’Union, ainsi que le dossier du Liban-Sud sont à l’ordre du jour de ce congrès. De nombreuses personnalités politiques et diplomatiques étaient présentes à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à l’hôtel Coral Beach où le congrès se tient. Etaient notamment présents, le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, représentant le chef du gouvernement, les ministres Chawki Fakhoury, Bahige Tabbarah, Hagop Démirdjian, Elias Hanna et Bassem el-Sabeh, MM. Rachid el-Solh et Amine el-Hafez, ainsi que de nombreux députés et ambassadeurs et une délégation de l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM). Quarante-cinq sénateurs et députés de quinze Etats participent au congrès: 4 du Canada, 2 d’Afrique du Sud, 1 d’Australie, 4 d’Argentine, 2 du Chili, 9 de Colombie, 8 du Brésil, 2 du Venezuela, 1 de Cuba, 1 de l’Uruguay, 2 des Antilles hollandaises, 2 de Chypre, 3 de Bolivie, 1 du Mexique et 3 de Guinée. Prenant la parole à cette occasion, M. Berry a d’abord exprimé l’espoir qu’un bureau pour le secrétariat de l’Union soit ouvert à Beyrouth pour que les cadres qui s’occupent bénévolement de l’organisation des congrès puissent organiser les contacts entre l’Assemblée nationale et les groupes parlementaires d’origine libanaise et établir une correspondance concernant les questions d’intérêt commun. Il a proposé que chaque groupe parlementaire nomme un représentant pour s’occuper des contacts, directs avec les divers moyens de communication ou indirects à travers les missions diplomatiques. M. Berry a ensuite jugé nécessaire qu’un bureau du conseil de l’Union soit formé pour déterminer les domaines dans lesquels la coopération bilatérale doit s’établir. Après avoir exposé les résultats des deux précédents congrès organisés en 1993 au Liban et en 1996 au Brésil, le chef du Parlement a rappelé que durant le forum de Brasilia, décision avait été prise de renforcer les rôles des Conseils constitutionnels et d’œuvrer pour soutenir l’indépendance de la Justice et le respect des droits de l’homme. «Mais nous n’avons pas échangé les informations au sujet du procédé à travers lequel les autorités coopèrent de manière complémentaire», a-t-il dit. Concernant le Liban-Sud, M. Berry a affirmé «qu’Israël tente, à travers une campagne diplomatique destinée à leurrer l’opinion publique, de vider la 425 de son contenu et d’effriter tout front de solidarité entre les pays arabes». Selon M. Berry, si le Liban accepte les conditions posées par Israël, l’Etat hébreu lui imposera sa paix. Il a appelé les participants au congrès «à œuvrer en vue de conforter la position officielle du Liban qui refuse toute interprétation ou explication de la 425 surtout que le rapport établi par l’ancien secrétaire général de l’ONU, M. Kurt Waldheim, a défini les missions de la FINUL. Ses missions consistent à confirmer le retrait des forces israéliennes, instaurer la paix et la sécurité internationale et aider le gouvernement libanais à étendre son autorité sur la région». «Bien que le Liban n’ait jamais violé l’accord d’armistice de 1949 et n’ait participé à aucune des guerres de la région, les agressions israéliennes contre son territoire n’ont jamais cessé, depuis cinquante ans», a-t-il ajouté. Le chef du Législatif a estimé que «le Liban ne peut planifier son avenir en prenant en considération les intentions israéliennes. Le Liban et la Syrie ont besoin de garanties internationales selon lesquelles l’Etat hébreu ne menacera plus ultérieurement de porter atteinte à la sécurité et à la paix régionale et internationale». Par la suite, les représentants des groupes parlementaires du Chili, du Venezuela, du Canada et du Mexique ont pris la parole à tour de rôle. Ils ont notamment exprimé leur soutien à la position du Liban concernant l’application inconditionnelle de la 425 ainsi que sur la nécessité de renforcer les relations bilatérales.
Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a accusé Israël de mener une campagne internationale de perfide pour amener le Liban à renoncer à la résolution 425 et à accepter des arrangements de sécurité à la frontière internationale. M. Berry a tenu ces propos dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture du troisième congrès de l’Union des parlementaires d’origine libanaise. Quinze pays membres participent au forum parlementaire qui clôturera ce soir ses travaux. Les relations économiques et culturelles entre le Liban et les pays membres de l’Union, ainsi que le dossier du Liban-Sud sont à l’ordre du jour de ce congrès. De nombreuses personnalités politiques et diplomatiques étaient présentes à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à l’hôtel Coral Beach où le congrès se tient. Etaient...