Actualités - CHRONOLOGIE
Les aventures du gros chat orange sont publiées dans 2550 journaux de 87 pays Garfield fête copieusement ses vingt ans à Bruxelles
le 18 avril 1998 à 00h00
Le gros chat glouton Garfield, personnage le plus publié de la bande dessinée dans le monde et créé par la main de l’Américain Jim Davis, souffle ses 20 bougies comme il se doit à Bruxelles, capitale internationale de la BD. Le Centre belge de la bande dessinée (Cébébédé) lui dédie à cette occasion et jusqu’au 31 mai 1998 la première exposition européenne consacrée au plus exaspérant des félins. Champion de la sieste et de la goinfrerie, destructeur de mobilier varié et grand semeur de poils, le chat de Jim Davis amuse les lecteurs par son comportement souvent teinté de vanité et de cynisme. Tantôt chat au caractère humain ou homme dans la peau d’un chat, le personnage hybride combine ces deux natures, ce qui explique et excuse à la fois les excès de son comportement souvent impardonnable. Le gros chat orange est aujourd’hui publié dans le nombre record de 2.550 journaux de 87 pays, ce qui représente plusieurs centaines de millions de lecteurs parlant 17 langues. Depuis sa première apparition le 19 juin 1978 dans 41 journaux américains simultanément, la créature mi-chat mi-homme, impudente et expressive, a fait vendre plus de 100 millions d’albums et plusieurs milliers de produits dérivés qui véhiculent son image tout autour du globe. La frimousse de Garfield, aux yeux et à la bouche disproportionnés, apparaît aussi dans 13 dessins animés de long-métrage pour la télévision et dans les 131 épisodes de la série animée «Garfield and friends». Une équipe de plus de 20 dessinateurs, scénaristes et sculpteurs travaillent actuellement autour du «père» de Garfield qui puise son inspiration dans ses souvenirs d’enfance, alors qu’il vivait dans une petite ferme de l’Indiana (Etats-Unis) entouré d’animaux parmi lesquels pas moins de 25 chats. Les insectes furent le premier sujet d’inspiration de Jim Davis qui crée, en 1969, sa première bande dessinée sur ces «petites bêbêtes» et destinée à la presse locale. Mais les grandes agences de presse de l’Indiana n’accrochent pas. «Quel lecteur peut bien s’identifier à un insecte?», s’interrogent leurs patrons. Une remarque à l’origine de la création de Garfield, que son auteur a voulu délibérément débonnaire et le plus universel possible, héros de farces autour de sujets — boire, manger, dormir — susceptibles d’intéresser la planète des hommes. L’auteur de Garfield, aujourd’hui âgé de 53 ans et dont le sourire n’a rien à envier à celui de son personnage, a même été jusqu’à baptiser l’un des premiers chats de l’histoire de la BD du prénom de son propre grand-père. L’exposition de la Cébébédé montre pour la toute première fois des documents originaux — planches, illustrations, croquis, esquisses, éditions anciennes et jouets — qui «révèlent tout des exploits stomacaux et des secrets dormitifs du Falstaff félin du 9e Art». (AFP)
Le gros chat glouton Garfield, personnage le plus publié de la bande dessinée dans le monde et créé par la main de l’Américain Jim Davis, souffle ses 20 bougies comme il se doit à Bruxelles, capitale internationale de la BD. Le Centre belge de la bande dessinée (Cébébédé) lui dédie à cette occasion et jusqu’au 31 mai 1998 la première exposition européenne consacrée au plus exaspérant des félins. Champion de la sieste et de la goinfrerie, destructeur de mobilier varié et grand semeur de poils, le chat de Jim Davis amuse les lecteurs par son comportement souvent teinté de vanité et de cynisme. Tantôt chat au caractère humain ou homme dans la peau d’un chat, le personnage hybride combine ces deux natures, ce qui explique et excuse à la fois les excès de son comportement souvent impardonnable. Le gros chat...