Actualités - CHRONOLOGIE
Coupe de l'UEFA Incident de Salerne : l'appel de la Fiorentina traité dimanche
le 12 novembre 1998 à 00h00
L’instance d’appel de la l’Union européenne de football (UEFA) examinera, dimanche (11h00 GMT), à Genève, l’appel du club italien de la Fiorentina, exclu en première instance de la Coupe de l’UEFA 1998-99 à la suite du jet d’un gros pétard qui avait blessé le quatrième arbitre lors du match retour des 16e de finale contre le Grasshopper Zurich à Salerne. L’incident étant survenu à la mi-temps, l’arbitre n’avait pas fait reprendre la rencontre, alors que le leader du Championnat d’Italie, déjà vainqueur en Suisse (2-0), menait 2 à 1. Son terrain étant suspendu pour plusieurs matches à la suite d’incidents survenus contre le FC Barcelone en demi-finale retour de l’édition 96-97 de la Coupe des coupes, la Fiorentina avait choisi de jouer à Salerne pour offrir le montant de la recette aux victimes des glissements de terrain de Sarno (Campanie). Présidée par l’Espagnol Josep Luis Vilaseca-Guasch, la commission de contrôle et de discipline avait condamné, dimanche dernier, le club de Florence sur la base de la responsabilité objective, à savoir que l’équipe qui reçoit «répond de l’ordre et de la sécurité dans l’enceinte du stade et dans ses abords immédiats avant, pendant et après le match, et que le club est responsable de tout incident quelle qu’en soit la nature». La commission avait pris en outre en considération «des circonstances à la fois aggravantes et atténuantes». «Le nombre considérable d’antécédents du club toscan a eu un effet sur la décision. D’un autre côté, la commission a estimé que l’incident survenu à la mi-temps visait l’équipe de la Fiorentina et non pas des joueurs de l’équipe visiteuse ni les arbitres. Sans ces circonstances atténuantes, la Fiorentina aurait même été exclue des futures compétitions interclubs de l’UEFA». Dans le mémoire remis à l’UEFA, l’avocat du club, Nino D’Avirro, a fait porter son argumentation sur l’injustice de l’exclusion, expliquant en substance: «L’équipe gagnait largement sur le terrain. Le geste visait ses joueurs et c’est pourtant elle qui est condamnée». La Fiorentina appartient à Vittorio Cecchi-Gori, propriétaire de chaînes de télévision et producteur de cinéma à succès, notamment du film La vie est belle de Roberto Benigni. La décision finale intéresse beaucoup les Girondins de Bordeaux, adversaires pour le moment du Grasshopper en 8e de finale de la Coupe de l’UEFA, les 24 novembre et 8 décembre.
L’instance d’appel de la l’Union européenne de football (UEFA) examinera, dimanche (11h00 GMT), à Genève, l’appel du club italien de la Fiorentina, exclu en première instance de la Coupe de l’UEFA 1998-99 à la suite du jet d’un gros pétard qui avait blessé le quatrième arbitre lors du match retour des 16e de finale contre le Grasshopper Zurich à Salerne. L’incident étant survenu à la mi-temps, l’arbitre n’avait pas fait reprendre la rencontre, alors que le leader du Championnat d’Italie, déjà vainqueur en Suisse (2-0), menait 2 à 1. Son terrain étant suspendu pour plusieurs matches à la suite d’incidents survenus contre le FC Barcelone en demi-finale retour de l’édition 96-97 de la Coupe des coupes, la Fiorentina avait choisi de jouer à Salerne pour offrir le montant de la recette aux victimes...
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