Une fois les grandes capitales du chic international apaisées après l’effervescence de leurs créations et le lancement à grand fracas de leurs productions, on se demande comment s’adapter à leurs images. Londres, Paris, Milan, New York, Florence... Comment se retrouver au milieu de ce cyclone d’images? Schématisons donc. D’un côté l’Europe: ordre général, retour au romantisme. Mais revigoré, dynamisé, musclé. Influence de l’Extrême Orient, traduite par les tissus somptueux, les transparences, le choix des couleurs: Galliano, Valentino, Lacroix en chefs de file. Du rétro par petites touches (la robe combine, le retour du satin, la réapparition du pantacourt). De l’autre côté, l’Amérique: le goût des dentelles, des macramés mexicains, les couleurs marine, blanc, jaune, les robes drapées, le tailleur pantalon à manches romantiques, le cuir blanc. Quant à nous, notre pays-carrefour reçoit les résonances de toutes les tendances. Déjà, on voit dans les dîners ces longues jupes noires plissées, les taffetas de soie et les tricots, tricotés main, vision Céline. Peu, très peu d’influence japonaise malgré le grand retentissement de la collection de Yamamoto, à Paris. Pas de robes superposées également. Beyrouth, en fait, face à la mode, apprend de plus en plus à se conduire en adulte: on pique des idées, on suit les vogues, mais non aveuglement comme on le faisait auparavant. Il faut dire aussi que le pouvoir de la classe moyenne, qui donnait et donne toujours le «bon» ton, ne permet plus ni grandes audaces, ni changements de garde-robe radicaux.
Une fois les grandes capitales du chic international apaisées après l’effervescence de leurs créations et le lancement à grand fracas de leurs productions, on se demande comment s’adapter à leurs images. Londres, Paris, Milan, New York, Florence... Comment se retrouver au milieu de ce cyclone d’images? Schématisons donc. D’un côté l’Europe: ordre général, retour au romantisme. Mais revigoré, dynamisé, musclé. Influence de l’Extrême Orient, traduite par les tissus somptueux, les transparences, le choix des couleurs: Galliano, Valentino, Lacroix en chefs de file. Du rétro par petites touches (la robe combine, le retour du satin, la réapparition du pantacourt). De l’autre côté, l’Amérique: le goût des dentelles, des macramés mexicains, les couleurs marine, blanc, jaune, les robes drapées, le tailleur...