La première séance concrète des négociations d’adhésion de Chypre à l’UE mardi à Bruxelles a permis de régler cinq chapitres secondaires sur sept étudiés, celui de la politique extérieure restant en suspens notamment du fait de la division de l’île, a-t-on appris de sources européennes. A l’issue de cette ouverture des négociations concrètes, les représentants des Quinze pays membres ont évalué favorablement le programme de Chypre dans les domaines de la recherche, de l’éducation, de la politique industrielle, des petites et moyennes entreprises et de la culture audiovisuelle. Elles sont donc closes dans ces secteurs, sauf évolution de l’acquis communautaire. Outre le problème concernant la question de la politique extérieure et de sécurité qui pose un problème à certains des Quinze dans le cas de Chypre, Nicosie a demandé une transition d’un an après l’adhésion à l’UE pour effectuer sa libéralisation des télécommunications. Au cours d’un point de presse qui a suivi cette première des conférences d’adhésion avec chacun des six candidats de la première vague, le ministre autrichien des Affaires étrangères Wolfgang Schuessel a déclaré que «rien ne pourrait arrêter le train de l’élargissement qui est en marche, sauf si un pays retirait sa candidature». Il s’est également déclaré «satisfait» de la position «louable» du gouvernement chypriote qui a gardé la porte ouverte à la représentation de la communauté turque dans les négociations d’adhésion avec l’UE. De son côté, le ministre chypriote des Affaires étrangères Yannakis Cassoulidès a minimisé la portée de la déclaration commune de la veille France-Pays-Bas-Allemagne-Italie sur «les problèmes fondamentaux» qui seraient causés à la politique étrangère européenne en cas d’adhésion d’une île divisée. Selon lui, «Chypre n’a négligé aucun effort pour obtenir la participation de la communauté turque aux négociations et c’est la Turquie qui est responsable du blocage. Le gouvernement chypriote, a-t-il assuré, maintient son invitation au chef de la communauté turque de Chypre Rauf Denktash et ne cessera pas de promouvoir les contacts entre les deux communautés».
La première séance concrète des négociations d’adhésion de Chypre à l’UE mardi à Bruxelles a permis de régler cinq chapitres secondaires sur sept étudiés, celui de la politique extérieure restant en suspens notamment du fait de la division de l’île, a-t-on appris de sources européennes. A l’issue de cette ouverture des négociations concrètes, les représentants des Quinze pays membres ont évalué favorablement le programme de Chypre dans les domaines de la recherche, de l’éducation, de la politique industrielle, des petites et moyennes entreprises et de la culture audiovisuelle. Elles sont donc closes dans ces secteurs, sauf évolution de l’acquis communautaire. Outre le problème concernant la question de la politique extérieure et de sécurité qui pose un problème à certains des Quinze dans le cas de...