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Actualités - CHRONOLOGIE

Natation - Dopage RDA : l'entraîneur de Franziska Vam Almsick défend sa cause

L’entraîneur de la championne allemande de natation Franziska van Almsick, Gerd Esser, a contesté, lundi, à Berlin, avoir sciemment fourni des anabolisants à ses nageurs du temps de la RDA. Esser, qui comparaissait comme témoin au procès du médecin sportif Bernd Pansold, a reconnu avoir remis des «substances» à ses sportifs. Il a affirmé toutefois n’avoir pas eu connaissance «à l’époque» du turinabol, anabolisant phare de la RDA, et de possibles effets secondaires de ces substances. Le président du tribunal Hansgeorg Braueutigam a alors lu des rapports de la police secrète de la RDA (Stasi), attribués à Pansold, laissant entendre que Esser connaissait les problèmes liés aux «moyens de soutien», c’est-à-dire dans le jargon de la Stasi des anabolisants. L’ancien nageur est-allemand Raik Hannemann avait déjà affirmé le 19 octobre devant le même tribunal avoir reçu des anabolisants de Gerd Esser dans les années 80. Gerd Esser «me disait que je pourrais atteindre ainsi les derniers points qui me séparaient du sommet mondial», a déclaré Hannemann. L’information judiciaire ouverte contre Esser à propos des pratiques de dopage en RDA a été refermée en novembre 1997, sa culpabilité ayant été jugée limitée. Six entraîneurs et médecins sportifs de la RDA comparaissaient à l’origine dans le box des accusés pour blessures corporelles sur des nageuses dopées à leur insu de 1974 à la chute du Mur en 1989, dans le club de natation du prestigieux SC Dynamo Berlin. Deux d’entre eux ont été condamnés à des amendes de 7 200 marks à 9 000 marks (4 450 à 5 550 dollars) après des aveux partiels. Trois entraîneurs, Dieter Lindemann, ex-coach de la championne Franziska van Almsick, Volker Frischke, et Dieter Krause ont bénéficié d’un abandon des poursuites moyennant des amendes. Seul Bernd Pansold continue à être jugé. La FFN entend poursuivre sa lutte contre le dopage La Fédération française de natation (FFN) a annulé son courrier, daté du 29 octobre, dans lequel elle demandait à l’ensemble des Directions régionales de la Jeunesse et des Sports, l’arrêt des contrôles antidopage, faute de moyens pour les financer. Dans un communiqué, la FFN explique n’avoir «jamais eu la volonté, ni même l’intention de renoncer aux contrôles antidopage», mais avoir au contraire «le souci permanent de veiller à l’éducation des athlètes dont elle a la charge et de les accompagner dans leur investissement sportif». «Suite à diverses discussions internes et compte tenu des moyens effectivement disponibles, il était prévu de ne pas engager de contrôles supplémentaires à ceux initialement budgetés», poursuit le texte. La lettre adressée le 29 octobre aux Directions régionales «ne reflète pas avec exactitude la stratégie et la politique menée. Dans le même temps, la FFN adressait au ministère de la Jeunesse et des Sports une demande complémentaire de subventions dans le cadre de la convention annuelle d’objectif», ajoute le communiqué. La FFN, qui «regrette sincèrement l’émoi suscité par l’envoi de ce courrier», ajoute encore que le ministère et elle-même «partagent pleinement le souci de la prévention et de la lutte antidopage», le ministère n’ayant «jamais ménagé son aide et son soutien dans cette action menée conjointement par les deux parties». La copie d’une lettre adressée à la Direction régionale de Poitou-Charentes et signée du président de la FFN, Francis Luyce, ainsi que du médecin fédéral, Christine Lepourcelet-Talvard, avait été publiée samedi par le quotidien Le Courrier de l’Ouest.
L’entraîneur de la championne allemande de natation Franziska van Almsick, Gerd Esser, a contesté, lundi, à Berlin, avoir sciemment fourni des anabolisants à ses nageurs du temps de la RDA. Esser, qui comparaissait comme témoin au procès du médecin sportif Bernd Pansold, a reconnu avoir remis des «substances» à ses sportifs. Il a affirmé toutefois n’avoir pas eu connaissance «à l’époque» du turinabol, anabolisant phare de la RDA, et de possibles effets secondaires de ces substances. Le président du tribunal Hansgeorg Braueutigam a alors lu des rapports de la police secrète de la RDA (Stasi), attribués à Pansold, laissant entendre que Esser connaissait les problèmes liés aux «moyens de soutien», c’est-à-dire dans le jargon de la Stasi des anabolisants. L’ancien nageur est-allemand Raik Hannemann avait...