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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket Ball - Lock out NBA - Toujours pas de solution en vue

Les fans de basket-ball américains sont toujours soumis à un sévère régime. Après avoir progressé dans leurs négociations, menées la semaine dernière à un rythme effréné, syndicat des joueurs, propriétaires des franchises et direction de la NBA semblent à nouveau dans l’impasse. À un tel point que, selon plusieurs experts, on pourrait s’acheminer vers une annulation pure et simple de la totalité de la saison. David Stern, le commissaire général de la NBA, a d’ailleurs fait savoir que celui-ci n’aurait à ses yeux plus de raison d’être si le championnat 98-99 ne comportait pas au moins 65 matches par équipe. Il faut voir dans cette précision un avertissement sérieux car la limite risque d’être atteinte dès la fin novembre. D’ores et déjà, 194 parties de la saison régulière sont passées à la trappe et ce n’est sûrement pas terminé. Stern a décidé de procéder à l’annulation de sept jours de compétition à chaque nouvelle semaine passée sans accord. Le championnat aurait normalement dû débuter le 3 novembre dernier. Mais la NBA reste paralysée depuis maintenant quatre mois à cause du lock-out décrété par les propriétaires des 29 franchises en lice, qui souhaitent mieux répartir les quelque deux milliards de dollars de profits annuellement générés par le championnat NBA en faisant tomber la part des joueurs de 57 % (la saison dernière) à 48 %. Les Networks mécontents Ils demandaient également la suppression de la Larry Bird Exception, qui permet de faire resigner un joueur en fin de contrat à n’importe quel prix, mais ils ont finalement fait machine arrière sur ce point. À l’image de l’exception Larry Bird, plusieurs accords ont déjà été trouvés sur des chapitres annexes faisant l’objet de négociations dans le cadre de la discussion sur le contrat global de travail. Ainsi, les propriétaires acceptent de payer un impôt sur les plus gros salaires, somme qui sera ensuite reversée aux franchises déficitaires. La durée des contrats offerts aux rookies (débutants) sera elle augmentée et les minimas salariaux revalorisés. Enfin la marijuana, autorisée jusque-là, a été requalifiée substance interdite dans la Ligue. Mais le désaccord demeure sur l’essentiel, c’est-à-dire la répartition des bénéfices, et le public s’impatiente. Comme le montre la dernière enquête effectuée par la chaîne sportive américaine ESPN, 63 % du public sportif national se moque éperdument d’une éventuelle annulation du championnat NBA. Les fans ont du mal à comprendre les caprices de joueurs très bien payés puisque le salaire annuel moyen était de 2,6 millions de dollars la saison dernière en NBA. D’autre part, les commandes d’articles de merchandising ont chuté de 50 % aux Etats-Unis depuis le début du lock-out. Hormis les arbitres assurés de toucher leurs paies, la plus grave crise de l’histoire du sport professionnel nord-américain ne fait que des mécontents. On pense notamment aux chaînes de télévision NBC et TNT qui doivent commencer à payer la somme de 660 millions de dollars dus à la NBA en raison du contrat de télédiffusion signé la saison dernière.
Les fans de basket-ball américains sont toujours soumis à un sévère régime. Après avoir progressé dans leurs négociations, menées la semaine dernière à un rythme effréné, syndicat des joueurs, propriétaires des franchises et direction de la NBA semblent à nouveau dans l’impasse. À un tel point que, selon plusieurs experts, on pourrait s’acheminer vers une annulation pure et simple de la totalité de la saison. David Stern, le commissaire général de la NBA, a d’ailleurs fait savoir que celui-ci n’aurait à ses yeux plus de raison d’être si le championnat 98-99 ne comportait pas au moins 65 matches par équipe. Il faut voir dans cette précision un avertissement sérieux car la limite risque d’être atteinte dès la fin novembre. D’ores et déjà, 194 parties de la saison régulière sont passées à la...