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Actualités - REPORTAGE

Les nouveautés - CD (photos)

La bande originale du film «Le Destin» de Youssef Chahine, Prix spécial du 50e anniversaire du festival de Cannes 97, est disponible sur le marché. On peut y trouver aussi bien le générique que les chansons ou les instrumentaux qui ont contribué au charme de ce film. La musique est cosignée Kamal el Tawil et Yahia el Mougy, sauf celles de «Gamr el Hawa» et de «Ya rabana» qui sont de Sameh el Kodousi et «Alli Sotak» de Kawssar Mostafa. Rappelons que cette coproduction franco-égyptienne aborde, à travers la vie d’Averroès, le problème de l’intégrisme en Egypte. La chanson «Hausse ta voix», notamment, est lancée comme un défi contre tout obscurantisme... Editions «La bande son». Stéphane Grappelli, célèbre violoniste français de jazz, est décédé en début d’année. «Je crois bien que je jouerai jusqu’à ma mort», avait-il coutume de dire. Il ne s’était pas trompé, puisqu’il était encore à Nice l’été dernier... «To Django» (distribution Musidisc), enregistré à Londres en 1972, est, évidemment, dédié à la mémoire de son alter ego dans le jazz français, le grand guitariste gitan Django Reinhardt (1910-1953). Avec la création du quintette du Hot Club de France en 1934, ils avaient à eux deux marqué les années d’or. Né en 1908 à Paris, Stéphane Grappelli avait entamé sa carrière au début des années trente, participant à l’activité parisienne des premiers musiciens français passionnés par le jazz. A ses débuts, il est influencé par les solistes blancs de Chicago. Mais il ne tarde pas à développer une approche personnelle du violon qu’il préfère au piano. Avec Djiango le guitariste, c’est une complicité qui débouche en 1947 sur la formation d’un deuxième quintette à cordes. Grappelli poursuit ensuite une carrière solo qui le mènera dans toute l’Europe. «Avec la mort de Grappelli, écrit Pascal Anquetil dans la revue «Jazzman», c’est l’enfance et l’adolescence du jazz qui disparaissent à tout jamais». Ce CD fait renaître quelques classiques, «Dark Eyes», «Manoir des rêves», «Daphné», «Are you in the mood»... Le violon de Grappelli y déploie avec vivacité un évident bonheur de jouer. Son swing est tout en rythme; une cadence merveilleusement balancée. «Je sais que je suis trop vieux et je voudrais quelquefois m’arrêter. Mais c’est plus fort que moi, je prends tous les concerts... parce que je continue à m’amuser», disait le patriarche du swing. On ne s’amusera plus autant à écouter le jazz... «Les succès originaux de La Nouvelle-Orléans» (distribution Musidisc) regroupe huit prestigieux jazzmen sur une même platine: Louis Armstrong, Sidney Bechet, Eddie Condon, Pee Wee Erwin, Mezz Mezzrow, Albert Nicholas, Jack Teagarden et Sammy Price. «Georgia on my mind», «I told you once», «Clarinet creole», «Ol’ man river», «Some of these days», «When it’s sleepy time down south»... Un peu plus d’une heure de nostalgie, la traversée du Mississipi sur un bateau à aube... Il n’y manque que le verre de bourbon... «Œuvres pour piano» de Guy Sacre, interprétation Billy Eidi, éditions Timpani est une anthologie dans laquelle sont regroupées aussi bien «Piccolissima Sérénade» que des chansons enfantines ou les «Vingt-quatre préludes». Ce CD a été enregistré au Théâtre Poissy, avec le soutien de la Sacem et de l’association Musique nouvelle en liberté. Guy Sacre est né en 1948. A la fois compositeur et «déchiffreur impénitent, passionné du répertoire, avide de découvertes» comme le qualifie Robert Bared, auteur du livret de présentation, Sacre signe une musique qui se base sur un ton directeur, faisant évoluer le reste de la composition autour de ce pôle central. Ainsi, ces comptines semblent développer les mêmes notes, sous différents modes: «simplement, ingénument», «lent et persuasif», «très gai», «innocent et paisible», «animé», «lointain et mystérieux», «joyeusement», «tendre et méditatif». Dans «Les variations sur une mazurka de Chopin» (commande du Festival Chopin en 1989), Sacre brode sur la mazurka en la mineur, op. 59 n°1, y imprimant des thèmes chers au compositeur polonais. Avec les Préludes, la création de Guy Sacre atteint une maturité aux tonalités riches, universelles. «Tout le monde n’est pas capable de faire tenir une pensée musicale en quelques mesures; c’est pourtant ce que vous faites», remarque à son adresse Vladimir Jankélévitch. «Romanza» d’Andréa Bocelli Sa voix chaudement éraillée a envahi les ondes; les paroles de sa «Romanza» italienne, son look romantique ont brûlé plus d’un cœur. Andréa Bocelli, dont on annonce un concert cet été chez nous, est l’étoile au firmament de cette fin de siècle. Le ténor napolitain, non-voyant, chante l’amour, encore l’amour, toujours l’amour. «Par amour», «Je partirai avec toi», «Vivre», «Je vis pour toi», «Ta parole»... mais également «Caruso», hommage au plus grand des ténors, «Rapsodia»...
La bande originale du film «Le Destin» de Youssef Chahine, Prix spécial du 50e anniversaire du festival de Cannes 97, est disponible sur le marché. On peut y trouver aussi bien le générique que les chansons ou les instrumentaux qui ont contribué au charme de ce film. La musique est cosignée Kamal el Tawil et Yahia el Mougy, sauf celles de «Gamr el Hawa» et de «Ya rabana» qui sont de Sameh el Kodousi et «Alli Sotak» de Kawssar Mostafa. Rappelons que cette coproduction franco-égyptienne aborde, à travers la vie d’Averroès, le problème de l’intégrisme en Egypte. La chanson «Hausse ta voix», notamment, est lancée comme un défi contre tout obscurantisme... Editions «La bande son». Stéphane Grappelli, célèbre violoniste français de jazz, est décédé en début d’année. «Je crois bien que je jouerai...