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Actualités - REPORTAGE

Théâtre - Le texte de St Ex relu-revu par Plisson Au Monnot, il était une fois .. le Petit Prince (photos)

Dans son périple sur terre, «le petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry, fait une escale au théâtre Monnot. Et l’on replonge avec délices dans un texte à la simplicité enchanteresse, joliment servi par Alain Plisson. Dont la réalisation est tournée de telle manière que cette pièce qu’on connaît pour enfants, en devient tout-public. Un piano à droite ; deux gradins et un plateau central couleur de sable flanqués de part et d’autre par deux draps blancs suspendus ; au fond, des planètes accrochées au ciel… Le décor est minimaliste. L’essentiel n’est-il pas invisible pour les yeux, comme le dit St-Ex. Alain Plisson surenchérit en introduction : «Les yeux sont aveugles, il faut voir avec le cœur». Philippe Hajj au piano donne le la avec une musique à la cadence enfantine. Pouce, Index et Majeur entrent en scène. Ces trois personnages, «inséparables comme les trois doigts d’une main», vont interpréter tour à tour l’aviateur Antoine de Saint-Exupéry, la rose, le roi, l’ivrogne, l’allumeur de réverbère, l’avion… Défilent ainsi sur scène les différents personnages qui jalonnent le récit du petit Prince. Cet étrange personnage a quitté sa planète, l’astéroïde B 612, pour fuir la rose capricieuse dont il était tombé amoureux et qui le rendait malheureux. Profitant d’un vol d’oiseaux migrateurs, il avait atterri sur différentes planètes, plus étranges les unes que les autres, avant d’arriver sur terre. Là, le renard lui explique que l’on devient responsable de tout ce qu’on apprivoise… Puis il rencontre l’aviateur dont l’engin est tombé dans le Sahara, à mille lieues de toute habitation. Entre eux, naît une amitié de rêve. Les trois acteurs ont trouvé le ton juste. Ils endossent avec facilité leurs multiples rôles, imprimant à chacun un trait de caractère bien spécifique. Najla Younés est exquise comme une rose ; Sofiane Belaid a la mimique facile ; Nasri Sayegh est d’un sérieux papal… Côté décor sonore, Philippe Hajj déploie une musique «live» très agréable. Les extraits de la bande son enregistrée en 54 par Gérard Philipe et Georges Poujouli ne font qu’ajouter au plaisir. Cependant, les chansons intégrées par le metteur en scène, sont par moments, un peu naïves. Mais, «L’important, c’est la rose», comme le chantent après Bécaud, Pouce, Index et Majeur.
Dans son périple sur terre, «le petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry, fait une escale au théâtre Monnot. Et l’on replonge avec délices dans un texte à la simplicité enchanteresse, joliment servi par Alain Plisson. Dont la réalisation est tournée de telle manière que cette pièce qu’on connaît pour enfants, en devient tout-public. Un piano à droite ; deux gradins et un plateau central couleur de sable flanqués de part et d’autre par deux draps blancs suspendus ; au fond, des planètes accrochées au ciel… Le décor est minimaliste. L’essentiel n’est-il pas invisible pour les yeux, comme le dit St-Ex. Alain Plisson surenchérit en introduction : «Les yeux sont aveugles, il faut voir avec le cœur». Philippe Hajj au piano donne le la avec une musique à la cadence enfantine. Pouce, Index et Majeur...