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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Théâtre - Le Monnot donne le coup d'envoi de la saison "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry, mis en scène par Alain Plisson (photo)

C’est avec «Le Petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry, mis en scène par Alain Plisson, que le Monnot donne le coup d’envoi de sa saison théâtrale 98 /99. C’est ce qu’a annoncé M. Plisson, entouré de Mme Aimée Boulos, directrice du théâtre, et de M. Paul Matar, directeur artistique, lors d’une conférence de presse, hier. Le récit écrit en 1943 sous forme d’un conte, relate, comme on sait, l’amitié entre un aviateur dont l’engin est tombé dans le désert et le petit prince «exilé» de sa planète. Cet ouvrage a fait l’objet de très nombreuses mises en scène. Chez nous, la dernière en date est celle de Paul Matar, lui-même, donnée en 1995 au Théâtre de Beyrouth. Alain Plisson a souligné que «l’ouvrage de Saint-Exupéry est un de mes livres de chevet». Après avoir mis en scène «L’émigré de Brisbane» de Georges Schéhadé il y a deux ans et des poèmes de Nadia Tuéni, l’année passée, il indique avoir voulu, à nouveau, travailler sur un texte où la poésie, la simplicité et la profondeur des propos «nous changent de la laideur ambiante». Alain Plisson rappelle que «sous les allures d’un conte au langage simple, cet ouvrage développe de nombreuses idées philosophiques. C’est de plus, une écriture très poétique qui séduit aussi bien les adultes que les enfants». Côté mise en scène, M. Plisson s’est heurté, dit-il, au problème du personnage. «Il était hors de question de le faire jouer par un adulte. Et il m’était impossible de trouver un enfant qui fût disponible à l’interpréter en matinée, pendant la semaine… Alors… on supprime le rôle sur scène !» Etonnant? Pas tellement, à en croire Plisson qui se réfère à St-Ex lui-même pour rappeler que «le plus important est invisible pour les yeux»… Il y aura, donc, sur scène trois acteurs, plus un pianiste. Ils endosseront, chacun à son tour, l’habit du serpent, de la rose et du renard. De temps à autre les connaisseurs retrouveront dans leur bouche des répliques du petit bonhomme aux cheveux blonds, mais à aucun moment ils ne l’incarneront pour de vrai. Pouce (Najla Younés), Index (Sofiane Belaid) et Majeur (Nasri Sayegh) sont les noms des trois personnages. «Ces trois sont aussi inséparables que les doigts d’une main. J’ai choisi ces noms pour signifier qu’il s’agit en fait d’un même personnage» a souligné le metteur en scène. Philippe Hajj signe la musique. Il sera d’ailleurs sur scène pour l’interpréter au piano. La pièce comprend également des diapos, «les dessins originaux de l’auteur passeront sur un écran en fond de scène»; ainsi que de la bande son enregistrée en 1954 par Gérard Philipe et Georges Poujouli, «une des plus belles interprétations du «Petit Prince»» selon M. Plisson. La pièce durera 70 minutes. Le texte se compose «exclusivement d’extraits, sans aucun rajout de ma part» précise M. Plisson. «Et de quelques chansons, plutôt des comptines dont j’ai écrit le texte. Là, nous avons utilisé des musiques connues». Ce sont les trois acteurs qui les chanteront sur scène. «Ce n’est pas un spectacle de chansons» ajoute Alain Plisson. «Les comédiens joueront ces comptines»… Conseillé «à partir de 10 ans, «Le Petit Prince» sera présenté en avant-première aux enseignants et directeurs de collège, mercredi 21 octobre, 20h30. A eux de juger, en fonction du niveau de leurs classes, des élèves qu’il convient d’amener. Nous prévoyons des séances en matinée pour les écoles». Quant au grand public, il est invité, à partir du vendredi 23 octobre, et tous les vendredis à 20h30, au théâtre Monnot. Pour un voyage au pays d’un vieil et jeune ami. De la rose.
C’est avec «Le Petit Prince» d’Antoine de Saint-Exupéry, mis en scène par Alain Plisson, que le Monnot donne le coup d’envoi de sa saison théâtrale 98 /99. C’est ce qu’a annoncé M. Plisson, entouré de Mme Aimée Boulos, directrice du théâtre, et de M. Paul Matar, directeur artistique, lors d’une conférence de presse, hier. Le récit écrit en 1943 sous forme d’un conte, relate, comme on sait, l’amitié entre un aviateur dont l’engin est tombé dans le désert et le petit prince «exilé» de sa planète. Cet ouvrage a fait l’objet de très nombreuses mises en scène. Chez nous, la dernière en date est celle de Paul Matar, lui-même, donnée en 1995 au Théâtre de Beyrouth. Alain Plisson a souligné que «l’ouvrage de Saint-Exupéry est un de mes livres de chevet». Après avoir mis en scène...