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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Siniora a inauguré le séminaire organisé par le ministère de la réforme administrative Campagne nationale de sensibilisation pour faire face au bug de l'an 2000 (photos)

«Le «bug» de l’an 2000 est l’une des priorités de l’Administration, aussi bien dans le secteur public que le secteur privé…C’est l’un des défis de ce siècle». C’est par ces mots que le ministre d’Etat aux Affaires financières M. Fouad Siniora, représentant le Premier ministre Rafic Hariri a inauguré, hier, au palais de l’UNESCO le séminaire organisé par le ministère de la Réforme administrative, en collaboration avec la Banque du Liban (BDL) pour expliquer et proposer les solutions susceptibles d’éviter un dérèglement général à la date fatidique. En effet, le 1er janvier 2000, les ordinateurs, initialement programmés sur la base de 2 chiffres pour les années, pourraient confondre 00 avec 1900 et ne pas reconnaître que c’est une année bissextile, générant alors un dysfonctionnement fatal. Cet atelier de travail est le premier du genre à traiter ce problème, au niveau national. Plusieurs personnalités étaient présentes, notamment le ministre Béchara Merhej, le ministre d’Etat Elias Hanna, les députés Jamil Chammas, Assem Kanso, le recteur de l’Université libanaise, M. Assaad Diab, le représentant adjoint du PNUD, M. Gualtiero Fulcheri. Etaient également présents le mohafez de la ville de Beyrouth, M. Nicolas Saba, le vice gouverneur de la BDL, M. Nasser Saïdi, le directeur général du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur, M. Tanios Halabi, le président du Syndicat des hôpitaux privés, M. Fawzi Adaimi, les ambassadeurs d’Italie et de la Corée ainsi que beaucoup d’autres personnalités. Des consultants nationaux et internationaux (d’Egypte, de Grande-Bretagne et du Canada) participent également au séminaire pour guider les différents groupes de travail. Dans son discours M. Siniora a défini les objectifs du gouvernement concernant le «bug» de l’an 2000, notamment l’organisation d’une campagne de sensibilisation, dont cet atelier marque le coup d’envoi. Ensuite, il faudrait établir un plan d’action et une stratégie pour les cas urgents (c’est-à-dire ceux auxquels on n’a pas encore trouvé de solution). Le ministère des Finances a pris des dispositions, dès 1993, en vue d’introduire toutes les données et les programmes informatiques en utilisant 4 chiffres pour les années au lieu de 2. Le vice gouverneur de la BDL, M. Nasser Saïdi a succédé à M. Siniora en donnant quelques éléments chiffrés: selon Gartner Group, un institut de recherches technologiques américain, la solution au problème dans le monde pourrait coûter entre 300 et 600 milliards de dollars d’ici à la fin de l’année 1999, étant donné que les frais dans ce domaine augmentent de 20 à 50 % chaque année. M. Saïdi a ensuite brièvement énoncé le plan d’action interne entamé par la BDL, dont l’exécution prendra fin en juillet 1999. Ce plan s’inscrit dans le cadre de la circulaire 1623 adressée à toutes les banques et les institutions financières. Il a finalement proposé la création d’un comité national qui se chargera de mener à bien la campagne de sensibilisation et de fournir une aide technique dans tous les secteurs. Dans son discours, le ministre Béchara Merhej a mis en relief les menaces que ce problème fait peser sur «la vie économique et sociale dans tous les pays». OMSAR (le Bureau du ministre d’Etat pour la Réforme administrative) a par ailleurs reçu un don de 100 000 dollars américains de la Banque mondiale afin de remédier au «bug». Le Liban est le second pays à avoir reçu une telle somme de la Banque mondiale. Le ministre Merhej s’est montré déterminé à poursuivre la campagne de sensibilisation, qui devrait se traduire également par une campagne médiatique d’information. Plusieurs experts nationaux et internationaux ont ensuite présenté le problème et les solutions éventuelles, celles-ci consistant entre autres à modifier le langage informatique ou à le rajuster. Cependant même si elles existent, ces solutions demandent une période d’exécution qui pourrait dépasser l’an 2000. L’après-midi a été consacrée à la formation de quatre groupes de travail, chargés de traiter séparément les secteurs bancaire, public, médical et les PME (les petites et moyennes entreprises). La journée d’aujourd’hui sera consacrée à l’expérience de la Banque du Liban et l’examen des recommandations qui seront rendues publiques en fin d’après-midi. Ce séminaire démontre l’intérêt que le gouvernement et la société libanaise portent à ce problème. Et si l’on reprend le discours de M. Siniora, «il est impératif pour les décideurs de trouver des solutions avant le 31 décembre 1999».
«Le «bug» de l’an 2000 est l’une des priorités de l’Administration, aussi bien dans le secteur public que le secteur privé…C’est l’un des défis de ce siècle». C’est par ces mots que le ministre d’Etat aux Affaires financières M. Fouad Siniora, représentant le Premier ministre Rafic Hariri a inauguré, hier, au palais de l’UNESCO le séminaire organisé par le ministère de la Réforme administrative, en collaboration avec la Banque du Liban (BDL) pour expliquer et proposer les solutions susceptibles d’éviter un dérèglement général à la date fatidique. En effet, le 1er janvier 2000, les ordinateurs, initialement programmés sur la base de 2 chiffres pour les années, pourraient confondre 00 avec 1900 et ne pas reconnaître que c’est une année bissextile, générant alors un dysfonctionnement fatal....