Actualités - OPINION
Paul Marc Henri, l'ami du Liban
Par BASBOUS Malek, le 13 mars 1998 à 00h00
Nous l’avons connu en 1950 s’occupant de l’UNRWA et manifestant un amour intense pour le Liban. Depuis lors, il a consacré toute sa vie à servir les plus malheureux du monde: au Bangladesh, au Kurdistan, en Bosnie, en Roumanie, en Somalie, entraînant avec lui le potentiel des Nations Unies et de l’OCDE au sein desquelles il œuvrait sans jamais négliger le Liban. Il nous a surpris au moment de l’assassinat de l’ambassadeur Delamare, quand tous fuyaient l’horreur et les dangers d’alors, et qu’il se porta volontaire pour Beyrouth, dédaignant ainsi un poste élevé aux Nations Unies à Genève. «Le Liban est en danger, c’est pourquoi je m’y rends», disait-il. Paul Marc Henri a planifié avec Maurice Gemayel, Marwan Hamadé, Fouad Boutros et tant d’autres un Liban de rêve, mobilisant à cette fin tout le potentiel technique de la famille des Nations Unies pour faire de notre pays le joyau du Moyen-Orient et le lien réel entre l’Orient et l’Occident. Il adopta le Liban comme seconde patrie et aspirait à se retirer à Byblos, capitale de l’esprit après avoir été, disait-il, celle de la lettre. C’est sur les monts du Barouk cependant que Paul Marc Henri est allé planter des cèdres, nous en étions témoins. Ces plants grandiront sur nos montagnes comme grandira notre estime et notre amitié pour ce grand humaniste des temps modernes.
Nous l’avons connu en 1950 s’occupant de l’UNRWA et manifestant un amour intense pour le Liban. Depuis lors, il a consacré toute sa vie à servir les plus malheureux du monde: au Bangladesh, au Kurdistan, en Bosnie, en Roumanie, en Somalie, entraînant avec lui le potentiel des Nations Unies et de l’OCDE au sein desquelles il œuvrait sans jamais négliger le Liban. Il nous a surpris au moment de l’assassinat de l’ambassadeur Delamare, quand tous fuyaient l’horreur et les dangers d’alors, et qu’il se porta volontaire pour Beyrouth, dédaignant ainsi un poste élevé aux Nations Unies à Genève. «Le Liban est en danger, c’est pourquoi je m’y rends», disait-il. Paul Marc Henri a planifié avec Maurice Gemayel, Marwan Hamadé, Fouad Boutros et tant d’autres un Liban de rêve, mobilisant à cette fin tout le...
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