Ce départ avait été demandé par le ministre belge de la Justice Stefan De Clerck, après un audit très négatif sur la gestion de M. de Vroom. Cet audit avait été requis par le ministre après les conclusions au printemps d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Dutroux, stigmatisant les graves dysfonctionnements de la police judiciaire belge.
«Il s’agit d’un départ et non d’une démission», a tenu à préciser le porte-parole de M. de Vroom. Celui-ci va être nommé directeur des relations policières internationales au ministère de la Justice, un poste au niveau hiérarchique équivalent à celui de patron de la police judiciaire, a ajouté le porte-parole.
Le rapport de la commission d’enquête parlementaire Dutroux avait désigné un certain nombre de responsables des errements des enquêtes concernant le pédophile Marc Dutroux, arrêté il y a un an et inculpé pour l’enlèvement de six fillettes et adolescentes et la mort de quatre d’entre elles.
Jusqu’à présent, aucun de ces responsables n’a été amené à quitter son poste à l’exception de quelques gendarmes locaux de la région de Charleroi (sud), théâtre des crimes de Dutroux. Leur mutation n’était pas le résultat d’une sanction, avait alors indiqué la gendarmerie.
La loi belge prévoit qu’en cas de dysfonctionnement ou manquement, le patron de la PJ soit remplacé par un magistrat, en l’occurrence, un avocat général, assisté d’un commissaire en chef. (AFP)
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