E.D.
Actualités - OPINION
Rahbaniades : le chemin de l'AIB (photo)
Par D. E., le 24 juillet 1997 à 00h00
Les jeunes le portent sur le pavois. C’est normal car sa musique leur va droit au cœur. Rythmes modernes avec tam-tam et dum-dum style rappeur oriental allongé de «sahbat» aux vibratos lyriques bien de chez nous. Côté paroles, c’est simple mais efficace. Ça fait mouche, comme on dit. Dans la famille, on taillait dans la poésie, le rêve, les villages dans les nuages et la lune avec lueur argentée... Liban d’opérette plus qu’opérette du Liban! Mais nous, en ces temps-là, nous avions encore la faculté de rêver. Un peu naïfs. Plus aujourd’hui. On cauchemarde. Nos enfants, copains des computers, sont plus avisés, plus vigilants et ont des mots pour tout dire... Remarquez, à les voir barboter dans la marmite comme un hérisson dans un bol (ah ces sages dictons de jadis!) on se demande quel sort leur réserve un avenir aussi lisse! Vous l’avez deviné, on parle du dernier clip de Ghassan Rahbani qui chante en T. Shirt et jeans et jamais avec une armoire ouverte sur ses deux battants... In, branché, cool, mais sispercutant, si «engagé» avec son histoire de route de l’aéroport. Plus vrai que nature avec des bidonvilles qui vous accueillent (bonjour les touristes et les émigrés!) et des bicoques-masures qui vous disent au-revoir... Clip musiquette au service de l’environnement. Et quel environnement! A déguster en claquette en battant la mesure avec castagnette. Ahurissant. Plus baladi que Choucha! Basta à côté c’est la Fifth Avenue! «Liban vert» chantait-on en famille autrefois. Utopie que Ghassan Rahbani corrige sans concession. Là au moins, la musique c’est du socio, non à bovariser mais à faire réfléchir. Et qui a dit que les jeunes ont la tête ailleurs?
E.D.
E.D.
Les jeunes le portent sur le pavois. C’est normal car sa musique leur va droit au cœur. Rythmes modernes avec tam-tam et dum-dum style rappeur oriental allongé de «sahbat» aux vibratos lyriques bien de chez nous. Côté paroles, c’est simple mais efficace. Ça fait mouche, comme on dit. Dans la famille, on taillait dans la poésie, le rêve, les villages dans les nuages et la lune avec lueur argentée... Liban d’opérette plus qu’opérette du Liban! Mais nous, en ces temps-là, nous avions encore la faculté de rêver. Un peu naïfs. Plus aujourd’hui. On cauchemarde. Nos enfants, copains des computers, sont plus avisés, plus vigilants et ont des mots pour tout dire... Remarquez, à les voir barboter dans la marmite comme un hérisson dans un bol (ah ces sages dictons de jadis!) on se demande quel sort leur réserve un...