Le jury du Festival Cannes-Junior Beyrouth 97 présidé par le cinéaste libanais Borhane Alaouié a annoncé les résultats lors de la séance de clôture qui s’est tenue au cinéma Abraj, en présence du conseiller culturel près l’ambassade de France, M. Jean-François Desmazières, du directeur du Centre national du cinéma (CNC), M. Ghassan Abou Chacra, ainsi que de réalisateurs ou d’acteurs dont les films étaient en compétition.
Les membres du jury, neuf adolescents lauréats, rappelons-le, du concours des meilleures critiques du film «Microcosmos», sont à pied d’œuvre depuis une semaine. Des dix films visionnés, ils ont eu à sélectionner le meilleur et le Prix spécial.
Prix du meilleur film: «Conte des trois diamants» film anglo-palestino-belge de Michel Khleifé. Le réalisateur semblait particulièrement ému de voir son film remporter la palme. Ce conte «à mi-chemin entre fable enfantine et documentaire de guerre» a éveillé l’intérêt du jury libanais. C’est l’histoire d’un jeune Palestinien de l’Intifada dont le père est en prison, le frère recherché par l’armée israélienne et qui vit avec sa mère et sa sœur. Un jour, alors qu’il chasse des oiseaux, il tombe amoureux d’une jeune gitane, Aïda, qu’il ne peut épouser qu’à condition de retrouver les trois diamants perdus d’un vieux collier familial ramené d’Amérique du Sud. A travers ce conte, c’est le dur quotidien des habitants de Gaza que Khleifé veut montrer. Le jeune jury libanais a été sensible au thème traité, mais également à la manière qu’a eu le cinéaste de l’aborder.
Le Prix spécial a été décerné à «Imûhar, une légende», premier long métrage de Jacques Dubuisson. Le prix a été remis à Rhali Ixa, l’interprète principale présente à Beyrouth. L’histoire, c’est celle de Khénan (11 ans) qui, après la mort de sa mère, quitte Paris et suit son père dans le Sahara. Il y fait la connaissance de son grand-père, nomade appartenant au peuple des Imûhars. Dans ce nouveaux milieu, le jeune Khénan apprend beaucoup: se déplacer à dos de chameau, économiser l’eau, s’accoutumer au silence... Un apprentissage qui va au-delà de la vie dans le désert...
Ce sont les membres du jury qui ont remis le prix, une statuette multicolore réalisée par le sculpteur Nabil Hélou.
Ensuite, en hommage à Jacques Prévert, le festival a projeté «Le roi et l’oiseau», un film hors compétition dont le scénario est cosigné Paul Grimault/Jacques Prévert.
A.G.
Les membres du jury, neuf adolescents lauréats, rappelons-le, du concours des meilleures critiques du film «Microcosmos», sont à pied d’œuvre depuis une semaine. Des dix films visionnés, ils ont eu à sélectionner le meilleur et le Prix spécial.
Prix du meilleur film: «Conte des trois diamants» film anglo-palestino-belge de Michel Khleifé. Le réalisateur semblait particulièrement ému de voir son film remporter la palme. Ce conte «à mi-chemin entre fable enfantine et documentaire de guerre» a éveillé l’intérêt du jury libanais. C’est l’histoire d’un jeune Palestinien de l’Intifada dont le père est en prison, le frère recherché par l’armée israélienne et qui vit avec sa mère et sa sœur. Un jour, alors qu’il chasse des oiseaux, il tombe amoureux d’une jeune gitane, Aïda, qu’il ne peut épouser qu’à condition de retrouver les trois diamants perdus d’un vieux collier familial ramené d’Amérique du Sud. A travers ce conte, c’est le dur quotidien des habitants de Gaza que Khleifé veut montrer. Le jeune jury libanais a été sensible au thème traité, mais également à la manière qu’a eu le cinéaste de l’aborder.
Le Prix spécial a été décerné à «Imûhar, une légende», premier long métrage de Jacques Dubuisson. Le prix a été remis à Rhali Ixa, l’interprète principale présente à Beyrouth. L’histoire, c’est celle de Khénan (11 ans) qui, après la mort de sa mère, quitte Paris et suit son père dans le Sahara. Il y fait la connaissance de son grand-père, nomade appartenant au peuple des Imûhars. Dans ce nouveaux milieu, le jeune Khénan apprend beaucoup: se déplacer à dos de chameau, économiser l’eau, s’accoutumer au silence... Un apprentissage qui va au-delà de la vie dans le désert...
Ce sont les membres du jury qui ont remis le prix, une statuette multicolore réalisée par le sculpteur Nabil Hélou.
Ensuite, en hommage à Jacques Prévert, le festival a projeté «Le roi et l’oiseau», un film hors compétition dont le scénario est cosigné Paul Grimault/Jacques Prévert.
A.G.
Le jury du Festival Cannes-Junior Beyrouth 97 présidé par le cinéaste libanais Borhane Alaouié a annoncé les résultats lors de la séance de clôture qui s’est tenue au cinéma Abraj, en présence du conseiller culturel près l’ambassade de France, M. Jean-François Desmazières, du directeur du Centre national du cinéma (CNC), M. Ghassan Abou Chacra, ainsi que de réalisateurs ou d’acteurs dont les films étaient en compétition.Les membres du jury, neuf adolescents lauréats, rappelons-le, du concours des meilleures critiques du film «Microcosmos», sont à pied d’œuvre depuis une semaine. Des dix films visionnés, ils ont eu à sélectionner le meilleur et le Prix spécial.Prix du meilleur film: «Conte des trois diamants» film anglo-palestino-belge de Michel Khleifé. Le réalisateur semblait particulièrement ému...