La troupe amateur niçoise du «Fil de soi» présenté à Beit-Chabab au profit des handicapés, «tu es beau quand tu souris, Frankenstein», de Jack Jaquine mise en scène de Brigitte Rico, directrice de la troupe. Une pièce résolument loufoque qui rappelle beaucoup «Young Frankenstein» de Gene Wilder.
Première scène en flash back: le docteur Frankenstein arrive sur scène, vêtu d’une longue cape noire, poussant un chariot sur lequel gît un cadavre. Il s’apprête à lui greffer un nouveau cerveau, le ramenant ainsi à la vie. Il est secondé par une infirmière, plutôt tête en l’air. Des années plus tard, le petit-fils de Frankenstein tente de suivre les traces de son illustre grand-père, guidé par l’assistante, devenue vieille et acariâtre. Mais il y a un problème: par les temps qui courent, il est difficile de se procurer un cadavre. Et de plus le jeune savant est tenaillé par la peur... Six comédiens campent les situations les plus cocasses. On voit ainsi défiler une malade imaginaire, obsédée par la douleur; un travesti assoiffé d’affection; une superbe créature souffrant de frigidité et un technicien électrique séducteur invétéré... Ceci dit, la version initiale, plus «Shocking», a été largement expurgée pour l’occasion...
La troupe du «Fil de soi» comprend une cinquantaine de bénévoles dont de nombreux enfants ou ados. Ils sont dirigés par Brigitte Rico psychothérapeute de son métier. En 1985, ils remportent le Grand prix international du Concours de théâtre Nice-Jeunesse, présidé par Jacques Weber. Première tournée à l’étranger, l’année dernière au Maroc.
Cette année, c’est le Liban sur proposition «d’une jeune Libanaise de Nice qui nous a parlé de l’Institut de Beit-Chabab pour les handicapés», indique Mme Rico.
Pour cette psychothérapeute, le théâtre aussi peut-être considéré comme une thérapie. «De plus» dit-elle, «j’ai souvent travaillé avec des handicapés sur chaise roulante ou des attardés mentaux. C’est quelque chose d’extraordinaire, d’aider un malade à extérioriser ses sentiments, à s’exprimer, à exister».
Côté séjour, «c’est un bonheur d’être ici» affirme-t-elle. «Des amis français nous avaient parlé de l’hospitalité libanaise. Mais c’est autre chose de la vivre. L’accueil que nous avons reçu nous a été droit au cœur».
La pièce, qui se joue à Nice depuis quelque temps déjà, possède un décor très élaboré. «Il était impossible de l’apporter avec nous» explique Brigitte Rico. «Nous avons transmis des plans et un menuisier d’ici a tout exécuté en l’espace de quelques heures. Les éléments qui ornent les murs ont été piochés à la bibliothèque ou dans les bureaux du Collège».
Avec les moyens de bord, un moment de détente. Pour la bonne cause...
A.G.
* Deux représentations, ce soir et demain vendredi 30, à 21h.
Première scène en flash back: le docteur Frankenstein arrive sur scène, vêtu d’une longue cape noire, poussant un chariot sur lequel gît un cadavre. Il s’apprête à lui greffer un nouveau cerveau, le ramenant ainsi à la vie. Il est secondé par une infirmière, plutôt tête en l’air. Des années plus tard, le petit-fils de Frankenstein tente de suivre les traces de son illustre grand-père, guidé par l’assistante, devenue vieille et acariâtre. Mais il y a un problème: par les temps qui courent, il est difficile de se procurer un cadavre. Et de plus le jeune savant est tenaillé par la peur... Six comédiens campent les situations les plus cocasses. On voit ainsi défiler une malade imaginaire, obsédée par la douleur; un travesti assoiffé d’affection; une superbe créature souffrant de frigidité et un technicien électrique séducteur invétéré... Ceci dit, la version initiale, plus «Shocking», a été largement expurgée pour l’occasion...
La troupe du «Fil de soi» comprend une cinquantaine de bénévoles dont de nombreux enfants ou ados. Ils sont dirigés par Brigitte Rico psychothérapeute de son métier. En 1985, ils remportent le Grand prix international du Concours de théâtre Nice-Jeunesse, présidé par Jacques Weber. Première tournée à l’étranger, l’année dernière au Maroc.
Cette année, c’est le Liban sur proposition «d’une jeune Libanaise de Nice qui nous a parlé de l’Institut de Beit-Chabab pour les handicapés», indique Mme Rico.
Pour cette psychothérapeute, le théâtre aussi peut-être considéré comme une thérapie. «De plus» dit-elle, «j’ai souvent travaillé avec des handicapés sur chaise roulante ou des attardés mentaux. C’est quelque chose d’extraordinaire, d’aider un malade à extérioriser ses sentiments, à s’exprimer, à exister».
Côté séjour, «c’est un bonheur d’être ici» affirme-t-elle. «Des amis français nous avaient parlé de l’hospitalité libanaise. Mais c’est autre chose de la vivre. L’accueil que nous avons reçu nous a été droit au cœur».
La pièce, qui se joue à Nice depuis quelque temps déjà, possède un décor très élaboré. «Il était impossible de l’apporter avec nous» explique Brigitte Rico. «Nous avons transmis des plans et un menuisier d’ici a tout exécuté en l’espace de quelques heures. Les éléments qui ornent les murs ont été piochés à la bibliothèque ou dans les bureaux du Collège».
Avec les moyens de bord, un moment de détente. Pour la bonne cause...
A.G.
* Deux représentations, ce soir et demain vendredi 30, à 21h.
La troupe amateur niçoise du «Fil de soi» présenté à Beit-Chabab au profit des handicapés, «tu es beau quand tu souris, Frankenstein», de Jack Jaquine mise en scène de Brigitte Rico, directrice de la troupe. Une pièce résolument loufoque qui rappelle beaucoup «Young Frankenstein» de Gene Wilder.Première scène en flash back: le docteur Frankenstein arrive sur scène, vêtu d’une longue cape noire, poussant un chariot sur lequel gît un cadavre. Il s’apprête à lui greffer un nouveau cerveau, le ramenant ainsi à la vie. Il est secondé par une infirmière, plutôt tête en l’air. Des années plus tard, le petit-fils de Frankenstein tente de suivre les traces de son illustre grand-père, guidé par l’assistante, devenue vieille et acariâtre. Mais il y a un problème: par les temps qui courent, il est difficile...