«Je pense qu’ils essaient de s’abriter derrière la religion ou de manipuler le pèlerinage pour des raisons politiques. Nous n’allons pas jouer ce jeu», a déclaré le porte-parole du Pentagone, Kenneth Bacon.
Les derniers vols d’hélicoptères censés rapatrier les pèlerins irakiens participant au pèlerinage de La Mecque portent à dix le nombre d’appareils irakiens ayant violé la zone d’exclusion aérienne dans le sud de l’Irak pour se rendre à Arar, en Arabie Séoudite, a indiqué M. Bacon.
Washington, qui a qualifié ces vols de «violation technique» de la zone imposée en 1992 par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, a autorisé ces vols afin d’éviter un conflit susceptible d’enflammer la sensibilité religieuse de ses alliés musulmans, dont l’Arabie Séoudite.
Les Etats-Unis n’interféreront pas avec la liberté religieuse irakienne ou des opérations limitées à portée humanitaire, a réaffirmé le porte-parole du Pentagone.
«Nous avons dit très clairement que nous continuerons à faire respecter la zone d’exclusion aérienne qui est destinée à empêcher les Irakiens d’accumuler de la puissance militaire dans la partie sud de leur pays», a ajouté M. Bacon.
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