«Le gouvernement entend respecter l’objectif qu’il s’est fixé de tenir les dépenses publiques dans les limites de 3% en 1997 et de 2,8% en 1998 (…) Il a fait la démonstration aussi bien en 1995 qu’en 1996 de sa capacité à tenir les objectifs», a dit le ministre lors d’un point presse, rappelant les prévisions de croissance de 2,3% pour 1997.
«Pour 1998, les prévisions sont très encourageantes, de 2,8%. Que l’on se garde de je ne sais quelle interrogation plus ou moins inquiète», a-t-il encore dit.
Plusieurs articles de presse, faisant état d’une note confidentielle de la direction du budget, avaient évoqué des déficits publics pouvant atteindre 3,8% du PIB en 1997 et 4,5% en 1998, rendant nécessaire un véritable plan de rigueur pour respecter l’objectif de 3% fixé par le traité de Maastricht. Un dérapage était, selon ces articles, constaté du fait de l’insuffisance de recettes de TVA et de cotisations sociales.
Le ministre de l’Economie s’est inscrit en faux contre ces affirmations, déclarant qu’il n’avait «jamais lu dans les notes du budget» ce qu’il a lu sous la signature de tel ou tel journaliste. «Nous jouons la transparence. Nous publions chaque mois les données budgétaires. Nous n’avons pas été insensibles à la diminution à fin février 1997 du solde budgétaire de 17,6 mds de FF par rapport à celui de fin février 1996», a-t-il dit.
«C’est le signe d’une maîtrise des dépenses publiques et les premiers éléments que nous avons relatifs au mois de mars, accréditent une amélioration du solde par rapport à celui de fin mars 1996, de l’ordre de 18 mds de FF», a ajouté le ministre.
«Nous procédons à l’assainissement des finances publiques, ce n’est pas une tâche facile. Cela suppose de la détermination, du courage. Mais je suis étonné de ce que j’ai lu à ce sujet», a encore dit le ministre.
Concernant la TVA, il a expliqué que la mise en œuvre de la procédure qui permet un remboursement accéléré de la TVA pouvait conduire à un gonflement temporaire des remboursements, mais que la situation devrait revenir à la normale, de façon à avoir «des ressources nettes conformes aux prévisions».
Les indications sur les premiers mois de 1997 sont rassurantes, a-t-il encore dit, relevant que le gouvernement en saurait plus, à la mi-juin, sur les comptes de la sécurité sociale.
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