Interrogé par des journalistes lors d’une conférence de presse sur la chute de Mbuji-Mayi, capitale de la province diamantifère du Kasaï oriental, il a répondu: «On avance. Je ne confirme rien. Il n’y a pas eu de résistance farouche».
(Vendredi en fin d’après-midi, une source sûre à Lubumbashi a fait état de la prise de Mbuji-Mayi par les rebelles).
«Il y avait des membres de l’UNITA (ex-rébellion armée angolaise) à côté de Mbuji-Mayi, mais ils sont partis», a-t-il assuré.
Concernant Lubumbashi, capitale de la riche province minière du Shaba, il a assuré que ses troupes étaient «aux environs» de la ville. «Il faut être prudent pour ne pas être mêlés aux pillages de la soldatesque» de l’armée gouvernementale, a-t-il poursuivi.
Le leader rebelle a appelé les Occidentaux vivant à Lubumbashi à «rester sereins». «L’Alliance (rebelle) pourrait contribuer à arrêter le chaos. Nous pourrions accélérer la vitesse de la chute de Lubumbashi», a-t-il ajouté.
S’adressant aux journalistes, il a lancé: «Lundi est le meilleur jour pour être à Lubumbashi. Faites tout pour être là».
Les plus commentés
« Nous ne sommes pas une partie de l'opposition, nous sommes l'opposition », réitère Gebran Bassil
Le Liban n’a pas besoin d’un nouveau Riad Salamé
Bassil : Le CPL ne sabordera pas le travail de l'exécutif